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Cepicop - actualité - céréales: maîtriser la date de semis... et les adventices

il est bon de se rappeler que c’est durant l’automne que se gère les adventices. C’est à ce moment que la majorité des mauvaises herbes va germer et croître.

Temps de lecture : 2 min

A l’automne, les adventices étant jeunes et peu développées, il est plus facile et économique de limiter leur développement.

Désherbage automnal des orges

En revanche, au printemps, les adventices ayant passé l’hiver sont trop développées et la culture, généralement dense et vigoureuse, diminue l’efficacité de la lutte (effet parapluie,…). Des rattrapages printaniers sont néanmoins possibles et quelquefois nécessaires.

C’est donc bien en automne qu'il convient d’intervenir pour limiter le développement des adventices.

Jaunisse nanisante de l’orge: la nouvelle campagne d’avis va ommencer

A l’heure des semis, le risque de jaunisse nanisante est actuellement faible, peu de pucerons, pas de virus détecté actuellement. Les avertissements vont reprendre afin de suivre l’évolution de la pression en jaunisse nanisante et ce dès la levée des escourgeons.

Les variétés tolérantes à la jaunisse nanisante de l’orge sont Coccinel, Domino, Hirondella, Margaux, Novira, LG Zebra, Paradies et Rafaela. Dès lors, même si des pucerons y étaient observés en grands nombres, ces variétés ne justifieraient aucun traitement insecticide.

Importance de la date de semis

La période recommandée se situe de fin septembre à début octobre, pour les semis de l'escourgeon, et elle débute à la mi-octobre pour les semis de froment.

Lorsque les conditions sont bonnes pour les semis, la tentation est souvent grande de commencer les opérations, avant la date recommandée. Cependant, semer trop tôt, c’est mettre sa culture en danger. Cela accroît le risque de transmission et de développement de maladies, d’enherbement, de dégât de gel, de verse et de transmission de viroses. Cela augmente vos coûts.

Une date plus précoce ne se justifie pas car elle risque d’entrainer un tallage excessif en sortie d’hiver, des attaques fongiques dès l'automne, des risques plus élevés de transmissions de viroses par les pucerons, un développement plus important des adventices et une sensibilité accrue au gel.

En retardant le semis, la levée est plus lente et peut demander 15 à 20 jours. Il se peut alors que l'hiver survienne avant que la culture n'ait atteint le stade tallage. Une moins bonne résistance au froid est alors à craindre. A cet inconvénient s'ajoute une réduction de la période consacrée au développement végétatif et génératif avec comme conséquence éventuelle une culture trop claire.

F. Henriet, M. De Proft, G. Jacquemin, B. Bodson et R. Blanchard

, coordination scientifique

X. Bertel

, coordinateur Cepicop

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