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Le foie gras français en forme malgré l’interdiction new-yorkaise et les végans

Visé par une nouvelle interdiction à New York, sans impact économique pour les producteurs français, le foie gras, symbole de la gastronomie française, affiche à nouveau une belle vigueur en France, après les abattages massifs de 2016 et 2017 qui avaient fait dégringoler sa production de 40%.

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Avec les épisodes successifs de grippe aviaire, «on a eu un trou d’air pendant deux ans, mais la production a retrouvé un bon niveau, avec 16.400 tonnes en 2018 et elle sera stable cette année. Tous les indicateurs sont au vert», annonce la directrice du Comité interprofessionnel du foie gras, Marie-Pierre Pé, avant le boom de consommation lors des fêtes de fin d’année.

En 2017, la production de foie gras en France avait chuté à 11.600 tonnes, après le record de 2015 (19.200 tonnes). Elle est revenue depuis l’an dernier à un niveau normal, selon le Comité interprofessionnel. Pour remonter la pente, les producteurs ont consenti des investissements coûteux afin d’améliorer la sécurité sanitaire des élevages et les contrôles en amont sont systématiques sur les canards qui partent à l’abattoir. Si la production n’a pas retrouvé son niveau de 2015, Mme Pé le met sur le compte «de la prudence» des producteurs. La Hongrie et la Bulgarie ont également pris quelques parts du marché quand les foies gras français manquaient. Aujourd’hui, 90% des foies gras consommés en France y sont également produits, dont 80% dans le sud-ouest du pays. Deux ans après la fin de la crise aviaire, si le foie gras se vend bien, les débouchés pour la viande de canard (magret, gésiers, cuisses ou manchons confits) sont moindres, dans un contexte de baisse généralisée de la consommation de viande en France.

(Belga)

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