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La pulvérisation entre dans une nouvelle ère

En matière de pulvérisation agricole, John Deere a profité d’Agritechnica pour dévoiler plusieurs concepts de « pulvérisateurs » du futur.

Temps de lecture : 2 min

L e premier projet consiste en un tracteur semi-autonome intégrant un pulvérisateur. Grâce à une caméra, il peut travailler dans les cultures en ligne et dans les vergers tout en ne ciblant que la culture. Cette mesure vise à réduire les coûts et à accroître la productivité. Dans le cadre de ce projet, le remplissage de la cuve du pulvérisateur s’effectue de manière entièrement automatique dans une station de remplissage. Ainsi, l’utilisateur n’est pas exposé aux pesticides.

Du pulvérisateur autonome…

John Deere a encore présenté un pulvérisateur autonome d’une capacité de 560 l. Il est équipé de quatre chenilles, toutes motrices, en vue de réduire la pression au sol mais aussi d’accéder plus facilement au champ et ainsi allonger les fenêtres de travail. Sa garde au sol est de 1,9 m, ce qui le rend très polyvalent.

… au drone de pulvérisation

En partenariat avec Volocoptere, une start-up allemande, l’Américain a dévoilé un drone de pulvérisation à 18 hélices et d’un diamètre de 9,20 m.

Il est équipé d’une rampe de pulvérisation et d’un scanner lui permettant de localiser les adventices et de les traiter spécifiquement. Les deux réservoirs du drone affichent une capacité totale de 10,6 l et se remplissent automatiquement sur une station de recharge installée en bordure de champ, là où la charge de la batterie a également lieu. Le temps de vol avec une batterie pleine serait de 30 minutes.

Le Volodrone est équipé d’une rampe de pulvérisation et de deux réservoirs d’un volume total de 10,6 l.
Le Volodrone est équipé d’une rampe de pulvérisation et de deux réservoirs d’un volume total de 10,6 l. - J.V.

Le principal avantage de ce drone est l’application précise de pesticides, ce qui réduit considérablement les quantités utilisées. La pulvérisation aérienne est aussi possible quelles que soient les conditions du sol. Le constructeur annonce un débit de travail de 6 ha/h.

En outre, le cadre de l’engin est équipé d’un système de fixation standardisé et flexible. À terme, différents outils pourront donc être montés sur le châssis, en fonction de l’utilisation et des travaux à effectuer.

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