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Phytopharmacie: manque d’engagement des États membres pour les usages mineurs

La Finlande attire l’attention des Etats membres sur la nécessaire contribution au fonds pour l’accès de la phytopharmacie aux cultures mineures.

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La présidence finlandaise du Conseil de l’UE va alerter les États membres sur le manque de fonds visant à faciliter l’accès à des produits phytosanitaires pour traiter les cultures de niche (fruits et légumes, horticulture…) qui ont une grande valeur économique pour les agriculteurs mais un intérêt économique limité pour l’industrie agrochimique.

Dans une déclaration, qui sera présentée aux ministres de l’Agriculture de l’UE le 16 décembre, la Finlande rappelle que le développement de ces solutions de traitement permettrait d’éviter par ailleurs l’augmentation du nombre d’autorisations d’urgence voire des utilisations illégales. Créée en 2015 par l’Allemagne, les Pays-Bas et la France, la Facilité pour la coordination des usages mineurs dans l’UE dépend entièrement des contributions financières volontaires des États membres.

En 2018, les Vingt-huit ont convenu d’un plan de financement dans lequel chacun s’est vu attribuer une contribution annuelle en fonction de sa taille. Mais, « à ce jour, seuls onze pays membres ont versé ou engagé leur contribution pour 2020 », déplore la présidence finlandaise.

Avec un budget annuel de 500.000 euros, la structure aurait besoin de 2,5 à 2,7 millions € au total pour une période de 5 ans.

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