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Un foyer de grippe aviaire à Menin, à quelques encablures de la Wallonie

Après plusieurs pays du Nord de l’Europe, la Belgique a confirmé la présence d’un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène H5 à Menin, en Flandre occidentale. Il s’agit du premier foyer dans une exploitation belge depuis 2017.

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Le foyer en question a été identifié dans une exploitation de poulets de chair, suite à la constatation de mortalités légèrement en hausse parmi les volailles détenues. Afin d’empêcher la propagation du virus, toutes les volailles ont dû être euthanasiées et des zones de protection (3 km) et de surveillance (10 km) ont été délimitées autour de l’élevage impacté par le virus. Celles-ci viennent s’ajouter aux mesures déjà prises par l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) (lire nos éditions des 5 et 19 novembre).

En plus des mesures déjà mises en place pour éviter toute propagation du virus (voir communiqué de presse du 13 novembre 2020), une zone de protection d’un rayon de 3 km et une zone de surveillance d’un rayon de 10 km ont été délimitées autour de l’élevage impacté par le virus. Des mesures supplémentaires sont prises au sein de ces zones.

Au sein de la zone de surveillance (10 km), les déplacements de volailles, autres oiseaux et œufs à couver sont interdits (les déplacements en transit sont autorisés) et chaque détenteur doit nourrir et abreuver ses volailles à l’intérieur. De plus, tous les détenteurs d’oiseaux et de volailles de cette zone, professionnels et particuliers, ont dû réaliser un inventaire qui reprend, par espèce, le nombre d’animaux présents.

Au sein de la zone de protection (3 km), toutes les volailles et autres oiseaux doivent être placés en captivité dans un bâtiment fermé et y être maintenus. Les déplacements de volailles, autres oiseaux et œufs à couver sont interdits (les déplacements en transit sont autorisés). De plus, tous les détenteurs d’oiseaux et de volailles de cette zone, ont dû réaliser un inventaire qui reprend, par espèce, le nombre d’animaux présents.

Dans les deux zones, des mesures de biosécurité encore plus strictes sont imposées aux exploitations professionnelles. Toutes deux sont maintenues pour une durée indéterminée

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