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Un an de confinement mais «La baisse de la pollution de l’air due au confinement n’est plus visible»

Le recul important de la pollution de l’air observé lors du confinement en mars et avril 2020 n’est plus visible actuellement dans l’atmosphère, selon la chercheuse Cathy Clerbaux, de la faculté des Sciences de l’ULB, qui se base sur les données de l’instrument IASI. L’arrêt temporaire du transport a cependant permis aux scientifiques d’observer l’impact des engrais agricoles sur l’émission de particules polluantes.

Sans surprise, ce sont bien les polluants liés aux transports qui ont fortement diminué avec le confinement au printemps dernier, explique la chercheuse. «Au début, c’était très radical. Nous avons commencé à l’observer en Chine, où l’air était très pollué et qui a en plus mis ses industries à l’arrêt. On a vu ensuite un effet au-dessus des grandes villes européennes.»

L’interruption presque complète du trafic a permis d’observer l’impact d’autres polluants comme les engrais agricoles, poursuit-elle. «Fin mars, il y a eu une chute des oxydes d’azote...

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