« C’est un bon Space pour nous en termes de fréquentation malgré un climat un peu morose », estime Sébastien Robert, manager des ateliers du même nom.
« Les agriculteurs ne savent pas où ils vont. C’est une période d’incertitude sur les prix… Nous sentons les agriculteurs plus hésitants à la commande. »
Le chiffre d’affaires global de l’entreprise ne s’en sent d’ailleurs pas trop impacté. « Nous progressons à l’export, toutefois nous voyons nos chiffres d’affaires évoluer par pays. »
Sur la Belgique, les Ateliers Robert ont connu une année exceptionnelle. « Le prix du lait a donné un petit coup de pouce à la décision de certains éleveurs. »
30 % des locaux en moins
Si l’on en croit le manager, il manque encore 30 % des exposants par rapport à 2019 et pas des moindres : Joskin, Rolland, Pichon… des locaux qui pour certains ont fait le choix de ne plus être présents qu’au Sommet de l’Elevage, à Clermont Ferrand.
Le problème ? « Le coût des foires ! Au niveau de notre entreprise, nous avons encore une grosse réflexion à mener pour savoir si nous serons encore présents sur ces événements. »
« Mettre le budget alloué dans ces salons à de la communication et être présent sur des petits stands pour montrer que nous sommes toujours présents ? Je me demande si on n’y gagnerait pas. Je suis persuadé que si nous communiquions mieux à travers les différents médias, nous n’aurions plus besoin des foires. »
