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Le manque de plants pourrait

influencer les perspectives de plantation

Le manque de disponibilité en plants pourrait réduire les hausses d’emblavements annoncées pour cette saison en pommes de terre de transformation.

Temps de lecture : 3 min

D’après le NEPG (Groupe des producteurs de pommes de terre du nord-ouest européen / North-Western European Potato Growers), la hausse annoncée des surfaces sous pommes de terre pourrait être moindre qu’initialement envisagée. Dans tous les pays de la zone NEPG (UE-5), exception faite de la Grande-Bretagne, il y a un sérieux manque de plants (ou des plants trop chers) pour produire des pommes de terre pour l’industrie de la transformation… Et ce, alors qu’au même moment les transformateurs ont encore augmenté de 700.000 à 800.000 tonnes leurs capacités de transformation. Les contrats ont quant à eux augmenté de 2,00 et 3,00 €/100 kg pour les variétés hâtives à livrer mi-juillet, et entre 1,00 et 1,50 €/100 kg pour les variétés plus tardives.

Alternatives : plants coupés, nouvelles variétés…

Tant les producteurs que le négoce et l’industrie cherchent toutes les alternatives possibles pour tenter de combler le manque de plants : utilisation du tout petit plant (25 – 28 mm), coupage de plants, utilisation de nouvelles variétés, utilisation de variétés à double fin ou utilisées pour la production d’amidon. Des variétés inconnues, plus de Bintje et des variétés comme Astérix ou Désirée, vont être plantées. Les producteurs doivent gérer cette situation et ces risques (phytotechnie, conservation) avec soin afin de produire la haute qualité désirée. Les prix des plants auront une influence directe sur le coût de production.

La plupart des plants des variétés pour la transformation sont aux mains du négoce et de l’industrie, et accessibles exclusivement au travers des contrats d’approvisionnement des usines.

Volume dépendant du rendement, plus que de la surface

D’après le NEPG, le volume final de la récolte sera davantage défini par le rendement/ha que par les surfaces emblavées. Si les rendements/ha de la saison qui vient sont dans la moyenne pluriannuelle, et ce sur les mêmes surfaces que celles de 2016, il devrait y avoir assez de pommes de terre.

Marché sous tension

Dans les jours ou semaines qui viennent, l’état des stocks à la mi-saison sera publié. On s’attend à ce que les stocks soient globalement inférieurs à ceux de l‘an passé à la même époque. Les cours élevés actuels, tout comme l’état du marché à terme montrent bien la tension sur le marché. Les questions principales restent l’importance des tares et des pertes, et la flexibilité (ou non) de l’industrie de la transformation en matière d’exigences de qualités. Plus il y a de tare, moins il reste de pommes de libres à commercialiser…

Bonne demande en fin de saison

Ce qui va notamment influencer le marché, ce sont les moments et conditions de plantations dans les semaines (hâtives) et mois (récolte principale) à venir. Il est déjà évident qu’il y aura une bonne demande pour la vieille récolte de bonne qualité en fin de saison ainsi que pour les toutes premières hâtives début juillet.

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