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Glyphosate : non cancérigène

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L’Agence européenne des produits chimiques (Echa) a annoncé, le 15 mars, qu’elle ne classait pas le glyphosate comme cancérogène. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) était arrivée aux mêmes conclusions contrairement au Centre international de recherche sur le cancer qui dépend de l’Organisation mondiale de la santé.

« Les experts se sont basés sur toutes les informations disponibles sur le glyphosate, à la fois concernant des études sur les humains et sur les animaux », a précisé Jack de Bruijn, le directeur de l’Echa. Les conclusions finales de l’étude seront transmises ultérieurement à la Commission européenne qui attend cette opinion pour prendre une décision concernant l’avenir du glyphosate dans l’Union européenne.

Pour rappel, en juin dernier, la Commission n’avait pas réussi à convaincre les États membres de renouveler la licence de l’herbicide, qui expirait à l’été 2016. L’exécutif européen avait alors accordé une prolongation de 18 mois à la substance.

Greenpeace conteste

Selon Greenpeace, pour arriver à cette conclusion, l’Echa « a rejeté de flagrantes preuves scientifiques de cancer sur des animaux de laboratoires, a ignoré les avertissements de 90 scientifiques indépendants et s’est basée sur des études non publiées financées par les producteurs de glyphosate ». Ladite conclusion pourrait ouvrir la voie à une nouvelle licence de 15 ans dans l’Union européenne pour le glyphosate.

En février dernier, une coalition d’organisations de la société civile a lancé une Initiative citoyenne européenne appelant la Commission à bannir ladite matière active, à réformer le système européen d’approbation des pesticides et à mettre en place des objectifs contraignants afin de diminuer leur usage au sein de l’Union. Près de 500.000 citoyens ont déjà signé cette pétition.

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