Ce dernier a de plus en plus de succès et la race renaît littéralement. « Aujourd’hui, environ 150 éleveurs inscrivent cette race. Pourquoi cette renaissance ? Car il s’agit d’un produit terroir : sa couleur rousse interpelle et sa rusticité, sa résistance aux maladies… conviennent bien à la gestion des espaces naturelles et apportent un concept différent de ce à quoi on nous avait habitués en élevage ovin wallon », explique…
Pour pouvoir bénéficier des primes races locales menacées, l’éleveur est obligé d’inscrire ses animaux, ce qui donne lieu à pas mal de contrôles. « L’Ardennais roux a par exemple une toison rousse à sa naissance mais celle-ci devient blanche par après. Avant ses trois mois révolus, chaque animal doit donc être expertisé afin de vérifier qu’il est bien de race pure et ne présente pas de taches blanches », explique Bernard.











