Le diplôme de spécialisation en agriculture biologique proposé par la Haute École de la Province de Namur entre dans sa troisième année. Le moment est donc venu de faire un bilan des deux années écoulées pour se tourner ensuite vers les nouveautés proposées à Ciney.
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La grande majorité des étudiants diplômés « spécialistes en agriculture biologique » à Ciney sont venus compléter leur formation initiale de bachelier en agronomie. Sortant d’une Haute École, ils sont venus approfondir un domaine en pleine expansion avec des éléments spécifiques du secteur bio. Ces étudiants ont, semble-t-il, fortement apprécié l’approche pluridisciplinaire proposée. Jean-Benoît, diplômé en septembre, constate que « la formation lui a été utile, tant au niveau de l’apprentissage de connaissances, du partage d’expérience, que de la prise d’initiatives et de l’entrepreneuriat… Le cursus m’a permis de m’émanciper et de mûrir professionnellement ». La Haute École constate qu’une partie importante des étudiants trouve rapidement de l’emploi dans le secteur, que cela soit en production, transformation, conseil ou en formation en agriculture biologique.
420h de cours et 40 visites
Fort de ces deux années, le programme s’améliore et accueille cette année de nouveaux enseignants spécialistes dans des techniques innovantes : en maraîchage diversifié et en élevage en autonomie alimentaire du bétail. Pour rappel, le cursus proposé s’adresse aux agronomes (bacheliers et ingénieurs) qui souhaitent œuvrer dans le secteur de l’agriculture biologique. La formation est en lien très étroit avec le secteur bio puisque tous les enseignants sont acteurs du secteur (producteurs, conseillers, entrepreneurs, contrôleurs…) ; au total, ce sont plus de 40 visites qui sont organisées annuellement. Les 420 h de cours proposés se donnent le mardi, mercredi et jeudi à Ciney, les stages sont effectués en alternance avec les cours. À noter que la formation est éligible au Congé Éducation Payé, pour toute personne qui travaille déjà.
PotagerArrachage, arrosage, choix du terreau, repiquage, installation au jardin : chaque étape compte pour offrir aux légumes les meilleures chances de reprise. Le jardinier doit veiller à favoriser une transition en douceur vers leur emplacement définitif, et planter au moment opportun, comme par temps couvert ou en fin de journée. Autant d’éléments qui permettront à la future production de se développer dans les meilleures conditions.