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Une joute plus qualitative que quantitative

Lors du 123e concours de Trait Belge, ce sont quelque 126 sujets qui ont foulé la grande piste du Palais se en quête d’une place d’honneur. C’est une vingtaine d’animaux en moins qu’au précédent National. La cause? Des tensions grandissantes au sein des asbl qui minent les éleveurs et une mesure empêchant les animaux de moins de 6 et 7 ans d’accéder aux championnats. Une décision indigeste pour les grandes écuries qui ont tout simplement préférer boycotter l’événement. Pourtant l’objectif visé est une sélection d’animaux plus costauds et durables, lisez avec de membres secs et propres.

Si le taux de participation est en baisse que dire de celui de la Wallonie qui était tout simplement sous-représentée. Sur les 70 éleveurs présents, à peine une dizaine d’entre eux provenaient du sud du pays. Toutefois, d’autres défections, et pas des moindres, se sont faites clairement resentir chez nos voisins flamands.

Pour des animaux plus propres

Jan De Boitselier, président de la société royale du cheval de trait belge se veut...

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À la Ferme du Faascht, on fait pousser des tomates, de l’énergie et du sens

Economie La route s’égare, piquetées à l’infinie de jaune, du minuscule et de l’imprévisible, les prairies. Fin de printemps, dans la justesse d’un souffle, tremblant dans son envol, lumineux dans son déclin. Des myriades de fleurs brûlantes de lumière. Comme une trappe dans le ciel, des chapelets de soleil, des effilochés de nuages dociles et ventrus. Il dit ce qui délivre, il dit ce qui tourmente. Clairière à droite, à quelques mètres de la frontière luxembourgeoise, la Ferme du Faascht. Mélody Kessler, Ludovic Peter et David Feller y ont réinventé la notion même d’exploitation agricole, en mêlant autonomie énergétique, valorisation des déchets, innovations agronomiques et sobriété hydrique.
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