en interprovincial.
La deuxième série est pour Marc Dejardin, de Gochenée, dont le jeune mâle est assez complet, bien développé, avec une bonne laine, mais pourrait être plus sec en musculature. Le deuxième, à Jean-Jacques Hayot, de Matagne-la-petite, est également bien grandissant, avec une très bonne tête, mais aussi plus carré dans la croupe. Jacques Rappe, de Méan, complète le podium avec un agneau très large dans l’arrière-main et fin de musculature mais plus léger.
Roland Lambert prend l’or dans la série C avec un mâle très puissant, large de croupe, de dos et de poitrine, avec une tête très masculine mais plutôt rosée. Le deuxième, à Jacques Rappe, est plus court mais bien typé viandeux. Bernard Martin, de Gesves, est troisième avec un agneau bien développé, assez long, mais qui n’a pas le luxe de ses concurrents, ni en tête, ni en laine.
La dernière série d’agneaux est pour Marc Dejardin avec un agneau plus jeune, mais très typé, avec une belle croupe, une laine courte et une longue ligne de dos. Les deux suivants sont à Jacques Rappe : le deuxième est grandissant, mais la laine est plus floue et le gigot moins profond ; tandis que le troisième est plus viandeux mais moins développé.
Au championnat sont primés un agneau de Roland Lambert, un de Jacques Rappe, et deux de Marc Dejardin.
Une grande série d’antenais voit Jacques Rappe l’emporter devant Roland Lambert. Deux moutons dans deux styles très différents. Le premier est très fin, avec une belle tête, du type, une musculature bien marquée mais il a une perte de laine et manque de puissance. À l’inverse, le second est très masculin, bien développé, très large de la poitrine à la croupe, mais plus épais de peau et moins typé.
Les rôles sont inversés en bélier, où Roland Lambert devance Jacques Rappe. Le champion, bien connu des amateurs de concours puisqu’il avait remporté le titre national en hiver, est toujours aussi viandeux, bien développé, puissant, avec de la longueur et une très belle croupe pour un bélier aussi massif. Le second est bien musclé également, avec de la finesse, mais il n’a ni le long profil ni la puissance du champion.
Chez les femelles
Une jeune femelle très bien typée, large de croupe et bien dessinée dans l’épaule, appartenant à Jean-Jacques Hayot gagne la première série d’agnelles. Elle est suivie par une bête de Roland Lambert, très pure dans la viande mais moins assurée sur ses aplombs. La troisième, à Marc Dejardin, est fine est bien musclée mais manque de kilos.
La deuxième série est gagnée par Philippe Dejardin, avec une agnelle très bien gigotée, solide dans le corps, mais avec une tête moyenne. Roland Lambert est deuxième avec une agnelle complète qui aurait pu être encore un peu plus typée. La troisième, à Jean-Jacques Hayot, est bien faite dans le corps mais paye son port d’oreille un peu triste.
Dans la série C, la première, à Marc Dejardin, montre beaucoup de type, allié à une belle longueur. La deuxième, à Vladim Dozot est large et viandeuse, tant dans l’arrière que dans l’avant-main. La troisième, à Francis Meunier, se fait remarquer pour sa longueur et sa ligne de dos, mais la laine est un peu plus longue.
La quatrième série est survolée par une agnelle de Roland Lambert, très complète avec beaucoup de type, de la viande et un développement plus que suffisant. Bernard Martin est deuxième avec une jeune femelle assez viandeuse mais plus fermée dans l’avant et qui montre un peu de grimel. La médaillée de bronze, à Vladim Dozot, a une croupe large mais plus carrée.
Dans la cinquième série, Jacques Rappe prend la médaille d’or avec une agnelle plus jeune mais très fine de musculature et de peau. La deuxième, présentée par Roland Lambert, est très puissante et bien musclée. Jean-Jacques Hayot complète le trio de tête grâce à une jeune agnelle bien faite, mais un peu plus légère.
Dans les championnes on retrouve trois fois Roland Lambert, une fois Jean-Jacques Hayot et une fois Marc Dejardin.
La première série d’antenaises est remportée par Marc Dejardin, avec une femelle très développée, longue et assez typée. La seconde, à Jacques Rappe, est fine et viandeuse mais manque de masse et de longueur. En troisième position, l’antenaise de Vladim Dozot est très large et musclée mais pourrait être plus typée.
Dans la seconde série, Roland Lambert prend l’or avec une antenaise aussi large de croupe que viandeuse, devant Jacques Rappe avec une bête fine mais plus légère. Vladim Dozot prend le bronze avec une antenaise puissante mais plus carrée.
Au championnat sont primés Roland Lambert de Vladim Dozot.
Philippe Dejardin remporte le concours des brebis avec une bête très complète : taille, viande, épaisseur et tête. La seconde, à Roland Lambert, est très typée, avec une belle finesse viandeuse mais un peu moins soudée dans le corps et un rien plus courte. Francis Meunier est troisième avec une solide brebis, bien développée, très large, mais un peu moins fine.
Le meilleur lot d’élevage et le meilleur raceur sont pour Roland Lambert. Jacques Rappe remporte le meilleur lot de descendants d’un même père. Tandis qu’un prix spécial est remis à Louis Chisogne, plus jeune éleveur wallon qui a présenté deux bonnes antenaises très bien préparées.
