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À l’heure des contrats

Prudence et expériences vécues doivent accompagner votre réflexion !

Temps de lecture : 2 min

Les contrats des différents acheteurs – industries et négoce – sortent l’un après l’autre et sont soumis à la signature des producteurs. Hormis les grilles de prix qui ont progressé, généralement de 1,5 à 2,5 €/q selon les variétés et les périodes, on observe peu ou pas de changements dans les conditions de réception et les modalités d’application des contrats.

Le prix des plants est régulièrement en (très forte) hausse, souvent pour l’équivalent de 1,00 €/q dans le coût de production. La fourniture de plants – en calibre et quantité requis – n’est pas forcément garantie (Fontane en particulier), alors que les quantités de plants disponibles « en libre » sont quasi inexistantes.

Réactions diverses

Les premières réactions des producteurs sont diverses : certains signent pour être sûrs d’avoir du plant dans la variété ciblée, d’autres temporisent en se remémorant les problèmes de la saison en cours, des problèmes qui ne sont d’ailleurs pas entièrement résolus.

Dans son avis du 23 janvier, la Fiwap énumère plusieurs recommandations à l’attention des producteurs : « lisez attentivement les contrats proposés, restez prudent dans le tonnage contracté par ha, évaluez les risques pris en cas de sécheresse et/ou de canicule majeure… Cela, sur la base de votre expérience récente et moins récente, mais aussi de la relation commerciale concernée, de la résolution des problèmes vécus avec votre acheteur ou vendeur, des prix proposés. Pour ce dernier point, calculez votre coût de production en tenant compte du risque climatique ».

La Une

Un nouveau cycle de contrôle des pulvérisateurs débute… et s’accompagne d’un ajustement des prix

Equipements Le contrôle obligatoire des pulvérisateurs a presque 30 ans et un nouveau cycle de contrôle (le 10ème) démarre en 2023. Celui-ci a pour objectifs d’améliorer l’état de fonctionnement des pulvérisateurs, limiter les contraintes liées à l’inspection (déplacement, durée du test, coût), effectuer un contrôle objectif et identique sur l’ensemble du territoire, réaliser des mesures précises et reproductibles, fournir à l’utilisateur des informations claires et indiscutables concernant les réparations à effectuer sur son pulvérisateur et, enfin, disposer d’un contrôle financièrement autoportant.
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