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En zone tampon, la destruction des sangliers débute

Après s’être étendue sur la zone d’observation début janvier, la zone tampon est le théâtre d’une nouvelle étape dans la lutte contre la peste porcine africaine

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Sur proposition du ministre wallon de l’Agriculture, de la Nature et de la Forêt, René Collin, le Gouvernement wallon a approuvé un arrêté modifiant diverses mesures temporaires de lutte contre la peste porcine africaine.

En effet, le 24 janvier, il a été décidé de permettre à des chasseurs mandatés par l’Administration de mener des opérations de destruction des populations de sangliers dans la zone tampon. Ces tirs compléteront le réseau de pièges déjà mis en place. De plus, les personnes participant à la destruction des sangliers procéderont eux-mêmes, dans le respect des règles de biosécurité, au transport et à l’évacuation, vers le centre de collecte de Virton, des carcasses piégées ou abattues dans les zones noyau et tampon.

Près de 400 carcasses contaminées

Le Réseau de surveillance sanitaire de la faune sauvage en Wallonie a, de son côté, fait part de l’état des lieux des analyses effectuées dans le cadre de la gestion de la maladie. En date du 25 janvier, 1.147 sangliers ont été prélevés dont 959 dans le périmètre infecté. 389 carcasses se sont révélées viropositives, dont deux à proximité immédiate de la frontière franco-belge, entraînant la prise de mesure de protection en France (lire notre édition du 18 janvier).

En outre, deux départements français (la Meuse et les Ardennes) ont fait appel à l’armée, en renfort des chasseurs, pour combattre l’épidémie. Les militaires viendront en appui logistique des chasseurs, de l’Office national de la faune sauvage et de l’Office national des forêts. Ils aideront à rabattre les sangliers, lors des battues, et à poser les pièges, mais ne seront pas amenés à tirer. 500 à 600 sangliers sont à abattre d’ici une à deux semaines, dans une zone blanche de 80 km².

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