Dans les régions où la viticulture était la principale activité agricole, ce fut un véritable cataclysme économique puisque dans beaucoup de terroirs accidentés et à sols pierreux où la vigne était cultivée en terrasses, il n’existait aucune autre activité agricole possible. Toute la filière viti-vinicole s’est écroulée en quelques années. Les conséquences furent aussi d’une gravité extrême sur le plan humain et social, occasionnant un exode massif et une quasi-désertification de certaines régions.
L’adoption de sujets porte-greffe résistants ou d’hybrides producteurs directs a permis une renaissance de la viticulture dans les terroirs les plus favorables, mais dans d’autres zones moins favorisées, on peut constater encore aujourd’hui que rien n’est venu remplacer l’activité vinicole. C’est par exemple le cas en France dans les vallées du Tarn, de la Jonte et de la Dourbie.
En France, la viticulture occupait au milieu du 19è siècle 2,4 millions d’hectares, et actuellement un million d’hectares de moins, mais avec une production de vin plus élevée grâce au progrès technique.