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Pour leur donner les clés…

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Avril et mai sont souvent synonymes d’ébullition dans les écoles. Portes ouvertes, journées pédagogiques, visites… toutes les opportunités sont bonnes pour les institutions scolaires de faire étal de la diversité des pédagogies proposées, des cours dispensés…

En fonction de l’orientation à laquelle le jeune se prédestine, ses choix peuvent davantage se porter sur les à-côtés que propose l’établissement : le cadre, les projets mis en place par et pour les étudiants… D’où une certaine volonté de ces institutions de se démarquer.

D’autant qu’à l’heure actuelle, se diriger vers les sciences du vivant relève d’un choix engagé ! Si le secteur connaît des pressions de toute part, qu’elles soient climatiques, environnementales ou sociétales, il est avant tout porteur de solutions. Que l’on se destine à travailler sur une exploitation traditionnelle ou à la mise en place de nouveaux modèles, les défis sont de taille et nécessitent toujours plus de connaissances et de technicité. L’agronomie est l’un des domaines où l’innovation a une place prépondérante. Elle doit pouvoir s’adapter aux changements et répondre aux besoins de la société, dans une optique de durabilité. Peu de secteurs peuvent se targuer d’être aussi porteurs… Aux jeunes de pouvoir révéler tout ce potentiel !

Comme vous le découvrirez dans notre dossier enseignement (en pages 19 à 29), les établissements scolaires sont sensibles aux mutations que vit notre secteur et y répondent en adaptant leurs offres de formations. S’ils affichent la volonté d’ouvrir leurs horizons, de leur proposer une formation en totale adéquation avec les métiers qui en découlent, ils visent aussi à impliquer leurs étudiants dans divers projets (extra)scolaires, les invitant ainsi à gagner en autonomie, à conscientiser leur entourage et à se confronter aux réalités du terrain.

C’est en se recyclant, en se réinventant, que l’enseignement rencontre les attentes de la société, qu’il donne aux jeunes les clés pour s’y intégrer socio-professionnellement.

La Une

L’agrivoltaïsme: un sujet de lutte paysanne

Voix de la terre Le 17 avril 1996, au Brésil, 19 membres du mouvement des paysans sans terre furent massacrés par des tueurs à la solde de grands producteurs terriers. Depuis lors, Via Campesina a décrété que le 17 avril serait la journée internationale des luttes paysannes. En cette période de révolte agricole, le Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne (RESAP) et la Fugea signalent une nouvelle menace pour les terres agricoles et pour l’accès à la terre : l’agrivoltaïsme.
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