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Les races Texel et Texel français en concours

Ce dimanche 23 juin se tenait le concours ovin de Theux dans le très beau cadre

de la bergerie du château de Franchimont. Seules les races Texel et Texel français concouraient.

Temps de lecture : 3 min

Côté femelles, les trois championnes des agnelles Texel affichent toutes les trois des qualités différentes. Celle de Jean-Pierre Albert, de Polleur, est longue, avec une belle ligne de dos, mais sa tête moins typée la pénalise. Celle de Dany Gavage, de Theux, est assez complète, avec de la largeur de bassin, de la viande dans le gigot et le dos, ainsi qu’une tête correcte. La plus spéciale est celle de Frédéric Derkenne, de Julemont. La tête est très expressive et bien soudée sur le corps. Elle montre une largeur de poitrine exceptionnelle, une belle croupe et beaucoup de viande dans le gigot. C’est aussi celle qui est le plus en condition.

En antenaises, Frédéric Derkenne remporte les deux séries. Au championnat il présente donc deux femelles primées mais très différentes. La première est très longue, avec beaucoup de finesse de peau et d’ossature, mais un peu moins épaisse. La seconde est beaucoup plus large et gigotée, mais aussi plus en condition. C’est ce critère qui décide les juges d’opter pour la première, tant la deuxième paraît déjà un peu trop en état et montre moins de jeunesse.

En brebis, la championne, à Frédéric Derkenne, se distingue par sa largeur de bassin et sa tête très expressive. Elle remporte également les titres de meilleure brebis suitée et de meilleure raceuse, ayant avec elle deux agnelles et une antenaise à qui elle a visiblement transmis sa viande et son épaisseur.

Côté mâles

En agneau on retrouve deux fois la famille Derkenne dans les trois meilleurs. Le premier est très typée et viandeux, mais un peu plus court. Tandis que le deuxième est grandissant, plus long, mais un peu moins riche dans le gigot. Pour le troisième champion, les juges ont hésité entre d’un côté un agneau très large et viandeux, mais présentant une perte de laine et de légère fautes de dos, à Dany Gavage et de l’autre un modèle plus long, grandissant, assez viandeux mais manquant de type dans la tête, à Pascal Wilkin, de Olne. Ils opteront finalement pour le mâle de Dany Gavage, pour son épaisseur et son type.

En antenais, on retrouve Pascal Wilkin devant Frédéric Derkenne. Le champion a pour lui sa taille, ses aplombs très corrects et sa viande. Le deuxième est plus large et masculin dans le devant, mais le jury lui reproche une démarche moins assurée.

Frédéric Derkenne remporte enfin le championnat des vieux béliers devant Dany Gavage et Albert Warnant, de Poucet. Trois beaux béliers avec des qualités différentes. Le premier est surtout récompensé pour sa viande, sa finesse et sa longueur. Le deuxième est peut-être encore plus développé et plus large, d’autant plus qu’il montre encore beaucoup de jeunesse pour un bélier de quatre ans, mais sa laine plus floue et sa tête un peu mouchetée le pénalise. Le troisième est très typé, avec une belle tête bien blanche et de la largeur, mais il manque du développement et de la viande des deux premiers.

M.D.

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