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« Nous sommes tous

concernés par notre assiette et ce sont les agriculteurs

qui la remplissent »

Plus qu’un film, « Au nom de la terre » est

pour son réalisateur, Édouard Bergeon, l’opportunité

de changer les choses, de raconter l’agriculture européenne

et ses travers et de lever le voile sur pas mal d’inconnues

qui poussent les consommateurs à juger injustement les

agriculteurs. Il le dit et le répète : « Pas de pays sans paysans ! »

« Au nom de la terre », c’est votre histoire mais elle nous parle à tous ?

Le film s’inspire de mon histoire familiale mais ça reste une fiction. J’ai surtout utilisé ma petite histoire pour raconter la grande histoire de la France agricole et même celle de l’Europe agricole. Je voulais que le film parle de tous et à tous les agriculteurs, qu’ils soient bretons, lorrains, du sud-ouest ou belges…, qu’ils travaillent avec des poulets, des...

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