eu un impact direct sur la fréquentation de ce rendez-vous
jusqu’alors incontournable. On y a cependant assisté à un
événement de taille : le retour d’un modèle emblématique
qui a su se distinguer de la meute de nouveaux
tout-terrain, pour la plupart… électrifiés !
Plutôt que de prendre le parti du rétro-design comme ont pu le faire Mercedes avec son Classe G et Suzuki avec son Jimny, Land Rover a pris le pari d’un renouvellement complet, avec une touche de néo-rétro en guise de clin d’œil à son aïeul. Le Def’ existe toujours en deux longueurs de carrosserie (3 portes « 90 » et 5 portes « 110 »), mais évidemment, il adopte des solutions techniques totalement différentes de son prédécesseur.
La transmission intégrale est toujours fournie de série, désormais assortie du dispositif électronique Terrain Response 2 qui ajuste le comportement à la nature du terrain, et d’un différentiel central qui peut être renforcé d’un différentiel verrouillable arrière en option.
Mais le Defender s’est également embourgeoisé, tant au niveau de ses équipements (multimédia connecté, aides à la conduite) que de ses motorisations : l’offre se compose désormais de moteurs essence de 240 à 400 ch (avec hybridation légère), et diesel de 200 et 240 ch. S’il pourra bien être commandé dès cette fin d’année, il faudra en revanche encore attendre le printemps prochain pour en prendre le volant.
De l’électricité dans l’air
Si les autres nouveautés dotées d’une transmission intégrale ne manquaient pas, elles avaient pratiquement toutes en commun d’être électrifiées d’une manière ou d’une autre. On peut par exemple citer le Seat Tarraco, qui devient le premier véhicule de la marque espagnole à se doter d’une motorisation hybride rechargeable. Il promet 50 km en mode 100 % électrique.
Ford avait également sorti l’artillerie lourde en dévoilant ses nouveaux SUV Kuga et Puma en variantes hybrides. Mais surtout, le constructeur américain proposera très bientôt son grand 4x4 Explorer dans nos contrées. Lui aussi sera équipé d’une motorisation Plug-In Hybrid, avec à la clé 350 ch pour 3,4 l/100 km seulement de consommation moyenne.
Plug-In Hybrid aussi, l’Opel Grandland X sera, lui, le seul de sa famille à être équipé d’une transmission intégrale grâce à son essieu arrière électrifié. Il est équipé de deux moteurs électriques de 109 ch en plus de son bloc essence de 200 ch, et promet 59 km d’autonomie « Zéro émission ». L’électrification n’épargne aucun segment de marché puisque Mercedes a introduit ses GLE en 350e et son GLC en 300e. L’un et l’autre sont hybrides et annoncent des consommations moyennes respectives de 1,1 et 2,2 l/100 km.
Porsche, enfin, présente une variante ultrapuissante de son nouveau Cayenne (et de sa carrosserie Coupé) recourant elle aussi à un moteur hybride. Les chiffres sont impressionnants : 680 ch, 3,8 secondes pour passer de 0 à 100 km/h et… 3,7 l/100 km de consommation moyenne !
Et quelques exceptions
On comptait toutefois dans les allées du Salon quelques exceptions à cette électrification ambiante. Certaines nouveautés devront en effet patienter encore un peu avant de jouir d’une motorisation hybride. C’est le cas de l’Audi Q3 Sportback, version à l’allure dynamisée du SUV compact, mais aussi du Mercedes GLB, étonnant petit SUV positionné entre les GLA et GLC, capable d’emmener jusqu’à sept occupants.
Et enfin, le BMW X6 revient pour une troisième génération, en motorisations essence et diesel pour l’instant. De son côté, le Porsche Macan Turbo fait son retour dans la gamme, doté d’un six cylindres de… 440 ch.
