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Le Nepg l’évalue, dans son bulletin de fin octobre, juste sous le seuil des 27 millions de tonnes

Le Groupe des producteurs de pommes de terre du nord-ouest européen a sorti le 28 octobre sa toute dernière estimation de la récolte 2019 : + 10 % par rapport à l’an dernier.

Temps de lecture : 3 min

Le Nepg est arrivé à une nouvelle estimation de récolte pour les pommes de terre de consommation dans les 5 principaux pays (UE-05) du nord-ouest de l’Europe. Si toutes les pommes de terre sont arrachées, environ 26,9 millions de tonnes seront récoltées. C’est 10 % de plus que la saison dernière et 1,8 % de plus que la moyenne quinquennale. Les récoltes en 2014 et 2017 avaient été beaucoup plus importantes.

La hausse de la récolte enregistrée cette saison s’explique par l’augmentation de la superficie consacrée aux pommes de terre de consommation dans les 5 grands pays concernés – Allemagne, Belgique, France, Grande-Bretagne et Pays-Bas –, avec 9 % d’extension par rapport à la moyenne des 5 dernières années.

Les rendements moyens 2019 pour ces 5 pays considérés globalement sont estimés à 43,9 t/ha, soit 6,8 % de moins que la moyenne quinquennale, mais environ 3 t/ha de plus que la campagne précédente.

Pour la Grande-Bretagne où la récolte est toujours plus tardive, aucune estimation n’est encore disponible de sorte que la moyenne quinquennale a été utilisée, mais celle-ci sera probablement proche de la réalité. Sur ce territoire, 70 % des pommes de terre de consommation sont récoltées.

Les chiffres définitifs de cette récolte 2019 au sein du Nepg seront publiés à la fin du mois de novembre.

Récoltes en retard, et pas encore terminées

La récolte de cette année est plus tardive que d’habitude. Début septembre, tous les systèmes d’irrigation disponibles fonctionnaient car il faisait trop sec et courant octobre, il faisait souvent trop humide pour arracher.

En Belgique et aux Pays-Bas, on estime que près de 60 % des récoltes étaient accomplis au 27 octobre (davantage en Belgique, moins aux Pays-Bas). Il faudra encore plusieurs jours (ou semaines) pour que l’ensemble des pommes de terre soient récoltées et stockées dans les hangars.

La qualité est bonne, mais une attention et une surveillance supplémentaires seront nécessaires pendant le stockage, car de nombreuses pommes de terre ont été rentrées dans des conditions humides. Quelques pourritures (bactériennes ou fongiques) ont été signalées et une bonne ventilation et un bon séchage sont nécessaires.

Les expéditions vers la Pologne et d’autres pays d’Europe du Sud-Est et du Sud se sont poursuivies durant ces dernières semaines et le mouvement se poursuit. Toutes les tonnes manquantes sont des tonnes qui ne seront pas disponibles pour le marché de l’UE-05.

Les transformateurs ont commencé leur demande tôt cette saison.

Le niveau des prix a une tendance à la hausse depuis environ 2 ou 3 semaines, et pour l’avenir tout dépend des récoltes finales et de la qualité pendant le stockage.

Surfaces 2020

Dans l’ensemble, le Groupe des producteurs de pommes de terre du nord-ouest fait remarquer que sur le continent, les coûts de production ont augmenté (et continueront d’augmenter dans les années à venir), en raison du recours accru à l’irrigation (nouveaux investissements, irrigation plus intensive), des coûts supplémentaires pour les arrachages en conditions humides de cette année et surtout des coûts de stockage plus élevés. Cela s’explique par des hausses de coûts pour les alternatives au Cipc et pour le nettoyage des hangars. Ce contexte doit être pris en compte pour les contrats qui seront signés pour la prochaine campagne.

Le Nepg – pour sa partie continentale – conseille de ne plus augmenter la superficie ces prochaines années. « Si nous avons une récolte normale en 2020 dans la zone UE-04 existante, le marché ne sera plus en équilibre », estime le secrétaire dudit groupement.

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