Pour les fonds propres, les conditions sont également remplies. La somme réunie s’élève à 134.000.000 euros et représente environ 40 % du budget de développement et de construction de la sucrerie de Seneffe.
Poursuite des négociations et nouveau planning
La CoBT poursuit le travail avec toutes les banques impliquées afin d’obtenir le crédit d’investissement nécessaire à la construction de la sucrerie. « Le processus est complexe puisqu’il nécessite l’intervention de nombreux spécialistes et du constructeur. Il ne sera malheureusement pas abouti avant le printemps 2020. L’obtention des crédits étant désormais la condition sine qua non à la décision de construire la sucrerie, cela nous oblige à reporter le début des travaux. Une fois toutes les conditions réunies, la décision finale de construire sera mise entre les mains des coopérateurs et soumises au vote des Cercles de membres et de l’Assemblée générale. En attendant cette décision, les acomptes déjà versés restent intégralement bloqués. Le paiement du solde des actions, jusqu’à présent planifié en mars 2020, est également reporté, au plus tard, à janvier 2021. ».
Toujours plus de sécurité et détermination
La construction de la sucrerie ne débutera donc pas avant janvier 2021. La première campagne betteravière devrait ainsi avoir lieu en 2023. « Ce décalage obligé optimise les chances de réussite, car il donne du temps aux différents acteurs du projet pour solutionner les questions restantes en minimisant la prise de risque ».
Les cercles de membres de la CoBT se réuniront dans les prochaines semaines. « Malgré ce contretemps, nous sommes plus que jamais déterminés à faire aboutir ce projet inédit. L’important pour nous est de ne pas dévier de l’objectif de payer équitablement la betterave grâce à ce nouvel outil. Le message de nos 1.600 coopérateurs (1.400 agriculteurs et 200 sympathisants) reste « l’usine doit se faire ! » et cela nous renforce dans notre responsabilité d’aboutir, pour eux mais aussi pour que l’agriculture ait un avenir durable ». Sur tous les axes de travail, ça a toujours été plus complexe que prévu mais on y est arrivé. Il en sera de même pour cette dernière condition ! », conclu Benoît Haag.
