La proposition de la Commission européenne de réforme de la politique agricole commune n’est pas en mesure de répondre au défi de durabilité, prévient une analyse publiée le 8 mars ayant reçu le soutien de 3.600 chercheurs européens et relayée par des ONG comme Birdlife.
Les auteurs, issus en particulier de l’Université de Leipzig (Allemagne), estiment que la proposition sur la table conserve généralement la structure et les faiblesses de la pac actuelle. Ils recommandent, à la Commission, au Parlement européen et aux États membres, dix actions pour améliorer la politique agricole de l’UE.
Parmi ces propositions : transformer les paiements directs en paiements pour les biens publics et abolir les paiements couplés pour les systèmes de production intensive, fournir un soutien suffisant pour une atténuation efficace du changement climatique, pour maintenir la biodiversité et les écosystèmes, réviser les indicateurs de suivi afin de s’assurer qu’ils s’appuient sur les meilleures données scientifiques disponibles ou encore améliorer la gouvernance et la transparence des décisions prises sur la politique agricole commune.
Voix de la terreJ’ai souvent envie de me pincer pour y croire, tant cette aventure est surréaliste, inimaginable, inconcevable au 21e siècle, tragiquement stupide et destructrice… Je vous parle évidemment de la guerre en Ukraine, qui souffle sa première bougie, à défaut de souffler un vent de paix retrouvée. Le chemin vers celle-ci se perd dans un avenir nébuleux, couleur sang. Avant ce conflit meurtrier, le nom « Ukraine » évoquait surtout un pays agricole par excellence, avec ses terres exceptionnelles, déployées sur des étendues défiant nos imaginations de petits fermiers wallons, coincés sur nos parcelles exiguës. Les agriculteurs ukrainiens sont passés du paradis à l’enfer. En ce beau printemps qui s’annonce, ils préféreraient mille fois faire du labour, pas la guerre…