Un crocus, un cumulus… un virus !

 

Une jonquille plie sous le vent,

Une tulipe, son tour attend,

Le geai du chêne renforce son chant,

On a compris, c’est le printemps.

Pourtant, à mes semelles, la boue colle,

Pourtant, la croissance des blés ne décolle,

Pourtant, encore, je relève mon col,

Pourquoi ces enfants ne sont-ils pas à l’école ?

De la chine, un grand mal est venu,

De tous invisible à l’œil nu,

Renoncez aux mains tendues,

Accolades et bisous perdus.

Serrons les coudes face au virus,

pas même annoncé par Nostradamus !

Attention, de vos sinus…

apprenez à retenir vos mucus !

La crise est encore à venir,

l’économie connaîtra le pire,

Des aides, il faudra convenir,

Mais, pour le paysan, sûrement s’appauvrir.

Déjà, on entend pour les pommes de terre,

la chute des cours s’accélère.

Pour le lait, des temps austères,

la laitière de cela est coutumière.

Une année difficile est décrétée,

de quoi, les bourses affoler.

J’espère, avec la chaleur et l’été,

que le virus fera partie du passé.

Manou de Warneton

Le direct

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