
Cette démission intervient alors que M. Hogan, sous la pression d’Ursula von der Leyen, avait décrit ses faits et gestes durant son séjour en Irlande, du 31 juillet au 21 août, et durant lequel il a assisté à un dîner organisé pour les 50 ans du club de golf du Parlement irlandais avec 82 invités. Dîner qui a également conduit à la démission de plusieurs personnes en Irlande, dont le ministre de l’Agriculture, Dara Calleary.
M. Hogan a également renouvelé ses exuses soulignant une nouvelle fois qu’il pensait s’être soumis aux règles sanitaires. « Il est important de dire que je n’ai pas enfreint la loi. Comme représentant public, j’aurais dû être plus rigoureux dans mon respect des consignes Covid », a-t-il insisté. Le Commissaire a également admis qu’il n’aurait pas dû assister à ce dîner.
Un poste clé
Phil Hogan détenait l’un des postes clés et les plus en vue de la Commission européenne. Son départ tombe au plus mauvais moment, alors que les relations commerciales de l’Union européenne avec les États-Unis, mais aussi avec la Chine, sont particulièrement tendues.
La démission, relativement rare, d’un commissaire est toujours une affaire délicate car elle affecte l’ensemble de l’équilibre géographique et politique sur lequel repose la Commission, où chaque pays de l’UE dispose d’un poste de commissaire.
