La recherche agronomique a encore du travail !
Ces deux années d’essais ont été fructueuses. L’expérimentation doit être poursuivie pour lever des points d’interrogations.
Les recherches exploratoires entreprises depuis l’automne 2018 sont riches d’enseignements mais elles ne sont pas évidemment suffisantes pour garantir que la culture du blé dur pourra, chaque année, se dérouler sans problème.
Des hivers avec des périodes très froides risquent encore de se produire, de même que des mois de juin humides. La culture ne sera jamais sans risque.
Mais existe-t-il une culture sans risque ?
Si le blé dur gèle en hiver, un ressemis est possible au printemps. Et si la qualité des grains n’est pas suffisante pour la semoule, leur forte teneur en protéines reste un atout pour d’autres débouchés dont l’alimentation animale.
Poursuivre les essais
Pour a recherche agronomique, le travail est loin d’être achevé. « Nous réfléchissons à la mise en place d’un vaste réseau d’essais et d’un screening variétal le plus large possible ouvrant potentiellement la porte à des travaux d’amélioration dans nos conditions de culture. La conduite culturale devra être améliorée afin de maximiser les chances de réussite », assurent les experts du Centre de recherches wallon.
Des contacts sont également pris avec les industries dans l’optique de créer une filière belge valorisant la production.