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Conseils avant les semis

« Les protéines végétales locales, on en manque, et s’il y en a,

on en mange ! » Alors, pourquoi ne pas diversifier les cultures,

avec des pois protéagineux ou des féveroles d’hiver ?

Temps de lecture : 2 min

Même si le plan protéines se fait attendre concrètement, on peut toujours (re)découvrir ces cultures européennes pour importer moins de soja. Avis aux agriculteurs et agricultrices motivés !

La date idéale de semis du pois protéagineux d’hiver et de la féverole d’hiver se situe entre le 25 octobre et le 10 novembre. Des semis plus tardifs sont également possibles. Les semis plus précoces sont à éviter car les cultures plus développées sont plus sensibles au gel hivernal.

Le pois protéagineux d’hiver peut supporter des températures jusqu’à -15ºC, tandis que la féverole d’hiver les accepte jusqu’à -5º C, sans couverture neigeuse.

En pur, le pois protéagineux d’hiver se sème à une densité de 80 graines/m², identique à celle du pois protéagineux de printemps. En mélange avec le froment d’hiver, il faut réduire la densité de moitié, c’est-à-dire 40 graines/m².

La féverole d’hiver se sème à une densité de 25 à 35 graines/m², inférieure à celle de féverole de printemps. La profondeur de semis sera de 7 à 8 cm pour éviter les dégâts d’oiseaux.

À la suite de la sécheresse des premiers mois, les poids de 1.000 grains (PMG) des semences peuvent être très variables en pois protéagineux et en féverole. Il est important de vérifier le PMG de chaque lot avant le semis.

Quelles variétés ?

Les variétés de pois protéagineux d’hiver disponibles cet automne sont :

– à grains jaunes : Balltrap, Curling, Escrime, Flokon et Fresnel ;

– à grains verts : Aviron.

Les variétés de féverole d’hiver proposées sont les suivantes : Augusta, Axel, Hiverna, Nebraska, Tundra et Wizard.

Dans le cas de semis pour le verdissement (SIE), les semences ne peuvent être désinfectées.

Christine Cartrysse

, Centre Cepicop

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