Il y a toutefois de fortes différences sous régionales et locales (en lien avec la pluviométrie, le type de sol et de drainage, le relief… et le type de machine) dans cette progression des arrachages. Celle-ci va de 75-80 % en Hesbaye à 40 % dans certaines zones du Condroz, de l’Entre-Sambre-et-Meuse et de Thudinie. Dans le Tournaisis, globalement 70 à 75 % des surfaces sont récoltées, et dans la région centrale (Mons-Ath-Hal-Nivelles-Fleurus-Soignies), environ 50 %.
En Campine et dans le Limbourg, la situation est globalement comparable à celle de la Hesbaye liégeoise (> 80 %) alors que dans l’Ouest (Westhoek, et surtout les polders) il reste plus de 50 % à récolter.
Avec des simplifiées les arrachages ont vite été à l’arrêt, avec certaines automotrices, bien connues pour leurs comportements en conditions extrêmes, cela a plus facilement continué à rouler !
Continuez à faire attention à ne pas récolter les pommes de terre dans les zones où l’eau a stagné. Contrôlez aussi les plages plus lourdes à moins bon drainage, elles pourraient abriter des problèmes d’asphyxie.
Attention également aux bennes non bâchées qui circulent des champs vers les hangars et qui se font « rincer » ou simplement humecter : c’est la marchandise de ces bennes qui posera des problèmes de conservation dans quelques jours, semaines ou mois. Encore plus s’il y a des tubercules coupés ou pourris dans les
