Pression sur la pac
Le texte conclut que si l’ensemble du paquet législatif « Air pur en Europe » et de la législation climatique était correctement mis en œuvre, les États pourraient être en voie d’atteindre leurs objectifs pour quatre polluants sur les cinq couverts. Ces mesures ne suffiraient par contre pas à ramener les émissions d’ammoniac – considérées comme provenant à 90% de l’agriculture notamment de l’élevage ainsi que du stockage et de l’utilisation d’engrais organiques et inorganiques – aux niveaux maximums autorisés, car quinze États membres devraient encore prendre d’urgence des mesures allant au-delà de celles annoncées dans leurs programmes nationaux.
« La nouvelle politique agricole commune, qui fait toujours l’objet de négociations interinstitutionnelles, aura un rôle crucial à jouer pour inciter les États membres à réduire la pollution atmosphérique dans le secteur de l’agriculture », souligne l’institution.
Les conclusions de ce rapport serviront de base à la préparation du plan d’action « Zéro pollution » de l’air, de l’eau et des sols que devrait présenter la Commission avant l’été.
