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Le Gnis devient Semae !

L’interprofession française des semences change

de nom et réaffirme

sa volonté d’ouverture à toute la diversité de la profession semencière.

Temps de lecture : 2 min

Rebaptisée Semae (ex-Gnis pour Groupement national interprofessionnel des semences et plants), l’interprofession française des semences et plants, a donné le 27 janvier des gages d’ouverture et de transparence, en dévoilant son projet stratégique.

Il s’agit d’en faire l’interprofession de toutes les formes et tous les usages de semences et plants, a réaffirmé le président François Desprez. On note en effet la création d’une nouvelle section intitulée « Diversité des semences » signifiant que les autres façons de produire – semences fermières, paysannes, la sélection participative, etc. – seront désormais représentées au sein de Semae et de son conseil d’administration.

La Coordination rurale et la Confédération paysanne, syndicats dits minoritaires, sont invitées à faire partie du conseil d’administration de l’interprofession.

Semae dit également s’engager à jouer la transparence. C’est une façon de « mettre un terme à un mauvais procès » qui lui est fait, à savoir d’« être le lobby de quelques grandes entreprises semencières multinationales », explique François Desprez.

L’interprofession française veut donner davantage d’informations sur ses activités de contrôle des semences, menées « en toute indépendance et totale impartialité ».

Semae prévoit également de détailler son budget de 42 millions d’euros, activité par activité.

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