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Des avancées concrètes sur la nouvelle politique agricole commune

Un accord de principe, à confirmer, a été trouvé sur plusieurs volets de la négociation menée au sujet de la prochaine pac.

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Dans le prolongement de la réunion des ministres de l’Agriculture, le 22 mars à Bruxelles, les discussions entre les négociateurs en chef du Conseil de l’UE, du Parlement européen et de la Commission européenne, lors du « super trilogue » du 26 mars, ont permis d’engranger des avancées positives sur un certain nombre d’éléments de la réforme de la politique agricole commune.

« Nous sommes parvenus à toute une série d’accords de principe qui doivent encore être validés au niveau technique. Mais c’est un premier pas très important en vue de la conclusion des négociations d’ici la fin du semestre », s’est félicitée la ministre portugaise de l’Agriculture Maria do Ceu Antunes qui préside le Conseil. Du côté du Parlement européen, on salue aussi des progrès mais de manière plus prudente.

Le président de la commission de l’Agriculture Nobert Lins admet que les positions des institutions se sont rapprochées mais prévient qu’il attend encore « plus de flexibilité de la part du Conseil ».

Des dossiers en suspens

Dans le détail, un accord de principe a été trouvé sur l’application obligatoire d’une définition d’un agriculteur actif, la définition du nouvel agriculteur, les soutiens à accorder aux jeunes agriculteurs (3 % répartis entre les deux piliers), ainsi que le nouveau modèle de mise en œuvre (avec un examen bisannuel de la performance et des garanties proposées au Parlement sur la rigueur des contrôles).

Sur cette base, des discussions techniques vont pouvoir reprendre à partir du 6 avril.

Il restera ensuite deux gros dossiers, restés pour le moment en suspens, à traiter : la conditionnalité sociale voulue par le Parlement et surtout l’architecture verte et ses éco-régimes.

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Situation en maïs : pas de pucerons actuellement!

Maïs Le Cipf a remis en place un réseau d’avertissement avec un suivi hebdomadaire des populations de pucerons sur les parcelles de maïs. Vu les faibles attaques de ces dernières années, seuls quelques sites « stratégiques » où la présence des pucerons était la plus fréquente seront suivis, ceci afin de maintenir une veille liée à cette problématique. Au total 8 sites seront suivis. Sur chacun de ces sites, des identifications et comptages de pucerons et auxiliaires sont effectués.
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