Et la meilleure, c’est que nous, les Européens, sommes la cause de cette émigration. Nous fabriquons un océan de lait qu’il faut bien écouler quelque part. Si un fermier d’un pays du tiers-monde doit vendre son lait au prix du lait qui est importé chez lui, il est ruiné. De même, des ateliers de 40.000 poulets sont fréquents actuellement en Europe. Le seul inconvénient est que les Européens ne mangent que les blancs. Les cuisses sont des déchets que nous écoulons également dans les pays pauvres. Les producteurs de poulets de ces pays sont donc tout aussi ruinés. Et comme ils voient certainement à la télévision la manière dont vivons et comment eux vivent, la décision est vite prise.
Cela montre bien l’échelle de nos valeurs. Ce que nous voulons, c’est du pain et des jeux. Depuis les Romains, rien n’a changé.
