
Ils seront également issus d’une race de poulet à croissance plus lente, allongeant par là leur durée de vie : de 42 jours vers 49 à 56 jours.
Les volailles profiteront en outre de deux mètres de perchoirs et de deux substrats à picorer (graines, ballots de paille) par 1.000 individus, afin de stimuler leur comportement naturel.
La démarche ira même encore plus loin en faisant naître les poussins directement dans les poulaillers en lieu et place des écloseries.
La technique présente deux avantages : l’absence de transport et de manipulation de poussins vivants, facteurs de stress ainsi qu’un un accès direct à l’eau et à la nourriture favorisant la santé de l’intestin.
Ce procédé améliore substantiellement la santé globale des poussins et qui permettra, à terme, un recours moindre aux antibiotiques.
Si, parmi les fournisseurs des deux enseignes, certains recourent d’ores et déjà au procédé « Nestborn » ou « One2Born », il figurera à terme également dans le cahier des charges du poulet de chair.
En raison des changements au niveau du mode de production et des investissements qu’exigent ces nouvelles normes, le groupe Colruyt a précisé que le déploiement de cette nouvelle stratégie se fera de manière progressive. « Plutôt que de se couper d’une filière importante pour l’économie belge – plus de 230 élevages belges pour Colruyt –, nous prenons notre responsabilité en choisissant d’accompagner nos partenaires dans leur durabilisation » a ajouté la direction de l’enseigne.
