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Une croissance ralentie en 2021-2031

Confrontée à des normes environnementales plus strictes, la croissance de la production laitière de l’UE pourrait ralentir à 0,5 % par an et atteindre environ 162 millions de tonnes en 2031, prévoit la commission dans ses dernières perspectives agricoles.

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En parallèle, les systèmes de production (extensifs) basés sur les pâturages (19 % de la production laitière de l’UE) se développeront, ce qui réduira la croissance annuelle des rendements (+1,2 % contre +1,9 % sur la période 2011-2021) et compensera la nouvelle réduction du cheptel laitier (-1,5 million de vaches d’ici 2031), ajoute le rapport. Dans ce contexte, les émissions de gaz à effet de serre par tonne de lait pourraient être réduites de 11 %.

Concernant le lait biologique de l’UE, il devrait se développer pour atteindre 8 % en 2031 contre 3,5 % de la production totale de l’UE en 2019. Pour satisfaire cette croissance, le cheptel laitier biologique de l’UE devrait doubler, estiment les analystes de la Commission. En outre, le lait biologique apportera aussi une valeur économique grâce à un prix plus élevé, des avantages environnementaux et pour le bien-être des animaux. Comme durant la dernière décennie, c’est le fromage qui devrait bénéficier le plus de la production supplémentaire de lait de l’UE d’ici 2031 (+0,7 % par an, soit près de 40 % de la hausse), tout en générant la valeur la plus élevée (environ 40 milliards d’euros).

Malgré le ralentissement de la croissance, l’UE restera le premier fournisseur de produits laitiers sur le marché mondial (30 % du commerce mondial de produits laitiers en 2031), devant la Nouvelle-Zélande et les États-Unis. Les consommateurs domestiques resteront les principaux utilisateurs du lait de l’UE, même si les exportations pourraient gagner quelques parts (17 % en 2031 contre 15 % en 2021).

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