Des propositions attendues au mois de mars
Alors que 1.377 IG avaient été inscrites à la liste des appellations protégées jusqu’en janvier 2020, seulement 62 spécialités traditionnelles garanties (STG) étaient, elles, enregistrées. Les raisons de cette faible attractivité des STG : elles ne fournissent pas de protection des droits de propriété intellectuelle, leur reconnaissance par les consommateurs est faible et elles n’empêchent pas les parties prenantes d’autres zones géographiques d’utiliser cette STG.
Pour remédier à une partie de ces problèmes, selon les premiers éléments dévoilés fin 2021, la commission envisage de déléguer la gestion des IG et STG à l’office européen des marques d’Alicante (Euipo pour European Union Intellectual Property Office), un renforcement de la protection en ligne et une harmonisation des contrôles. Un projet que les organisations du secteur jugent totalement vide et qui, craignent-elles, conduirait à une privatisation du système.
Un temps attendues pour fin 2021, les propositions devraient finalement n’être présentées possiblement à l’occasion de la réunion des ministres de l’Agriculture de l’UE du 22 mars. La commission pourrait profiter de ce délai pour renforcer sa proposition en tenant compte de certaines des recommandations du rapport : étendre les IG aux plats préparés et prévoir des règles pour les IG utilisées comme ingrédients, mais surtout améliorer l’intégration des préoccupations environnementales et de bien-être animal dans les cahiers des charges des IG. C’est aussi ce que demandent les organisations professionnelles du secteur.











