– La betterave comme « étalon » dans nos fermes. Preuve en est que lors d’une demande de crédit bancaire, l’importance de cette culture aidait à l’obtention de celui-ci.
– La régulation, par les quotas, de la production européenne et une consommation qui augmentait d’année en année.
– La possibilité si arrêt de la production de faire une plus-value sur la revente de la participation parce que beaucoup de preneurs.
Aujourd’hui, nous nous trouvons dans un tout autre contexte :
– Plus de garantie de prix rémunérateur.
– Augmentation majeure du prix de revient (engrais, énergie, matériel).
– Production et importation libre dans l’UE.
– Pression à la baisse sur la consommation dans l’UE.
Depuis 4 ans, la participation nous oblige, si nous voulons conserver nos droits, à produire à des prix non-rémunérateurs ou même parfois à perte. Si l’on veut arrêter ou diminuer notre production, il y a une perte sur le capital accumulé de 7 à environ 10 % puisqu’il est impossible de revendre entre planteurs, les preneurs sont absents. Fort de ce constat, nous voulons réfléchir (en dehors de nos dirigeants dans un premier temps) à une modification ô combien indispensable de la participation et de la convention avec la SZVG si une production rentable de la betterave veut et doit perdurer dans nos régions avec la RT (Südzucker). Nous ne sommes pas contre l’idée de garder la participation qui, si le cours du sucre remonte, pourrait rester un cursus intéressant pour garder les quantités à contracter et avoir un siège à la SZVG. Par contre, vu la situation, nous sommes en position de négocier des contreparties. Cette participation doit être adaptée pour qu’elle continue dans l’intérêt des planteurs :
– Fini l’obligation de produire en cas de prix non-rémunérateurs sans perte de droit.
– Abolir la perte des 7 à environ 10 % si cession ou réduction de production.
– Donner une situation claire des cotisations que l’on va devoir reprendre dans les années futures (montants et à partir de quel prix de la betterave).
– Obliger la participation à toutes productions non occasionnelles du contrat additionnel.
– Prévoir une différence de prix plus importante entre les deux contrats au fur et à mesure de l’augmentation du prix de la betterave.
Pour ce qui est de la convention avec la SZVG, on constate :
– Qu’il est impossible pour les coopérateurs de prendre connaissance de celle-ci (intolérable et certainement illégal).
– Que l’AG de la SOPABE-T n’a jamais pu en discuter ni la consulter alors que cette AG est souveraine et a pour mission de contrôler le CA.
– Que cette dite convention n’a jamais été jugée acceptable par nos « pères ». Elle est subitement devenue excellente (cherchez le pourquoi).
Cette convention doit être adaptée et nous souhaiterions :
– Un remboursement obligatoire et total à la fermeture d’une usine dans l’année qui suit celle-ci pour autant que la valeur de l’action Südzucker soit suffisante pour ne pas faire perdre du capital investi par les coopérateurs. De cette façon, nous aurions plus de soutien de la SZVG pour garder l’outil et nous aurions vite compris si celle-ci a besoin de nous pour renforcer leur majorité ou tout simplement nous obliger à produire à n’importe quel prix.
Tout ceci parait un minimum pour accepter de continuer la participation et pourrait sans doute être envisagé avec l’équipe en place.
En attendant tous commentaires ou réflexions sont les bienvenus via betteraviersenmarche@hotmail.com.
