
Le texte insiste sur la création de vaccins « sûrs et efficaces », qui confèrent une immunité suffisante contre les souches circulant du virus, qui soient faciles à administrer, qui soient compatibles avec les pratiques d’élevage présentes dans l’UE et qui, de préférence, permettent de distinguer les animaux infectés des animaux vaccinés.
Développement d’outils de modélisation
Le projet se félicite de l’intention de la commission européenne de demander à l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) d’actualiser son avis sur la vaccination contre l’influenza aviaire hautement pathogène et invite Bruxelles et les États membres à promouvoir le développement d’outils de modélisation permettant d’évaluer les conséquences de la vaccination sur la propagation du virus en vue d’optimiser les stratégies.
Les délégations des pays de l’UE sont invitées à envoyer leurs commentaires écrits sur ce projet. Et parallèlement, un groupe de travail des chefs vétérinaires des États membres a été mis en place en vue d’avancer également sur le sujet.
Lors du premier débat sur le sujet organisé entre les ministres des Vingt-sept début avril, une majorité avait soutenu la mise en place d’une telle stratégie même si certains avaient exprimé des craintes sur les conséquences sur les échanges commerciaux.
