
Cette année, le concours était consacré au beurre salé. Le 13 mai, les membres des jurys se sont retrouvés à l’école d’hôtellerie à Saint-Ghislain. Romano Cavaliere, cheville ouvrière du concours, a rappelé les règles du concours. Au total, 19 beurres étaient en compétition. À l’issue des tests, Madame Fabienne Devilers, députée provinciale, a proclamé les trois premiers prix. Il s’agit de la ferme de la pannetière à Seneffe (Feluy), de la ferme de la Warde à Thieulain (Leuze) et de la ferme de la Bosse Jauque à Gibecq (Ath).
La ferme bio de la Panneterie est tenue par Madame Marina Barbier qui a changé son cheptel il y a quelques années et a opté pour la race normande, une race à la fois beurrière et fromagère.
Deuxième prix, la ferme de la Warde, de Christine et Samuel Delcroix-Batteux, a terminé il y a peu la reconversion en bio.
Le troisième prix est attribué à la ferme de la Bosse Jauque (Laurence et Vincent D’hont-Baillez), à Gibecq. Il y a peu, un changement de baratte est venu faciliter le travail du beurre. Sa qualité n’en a pas souffert.
Toutes ces fermes transforment le lait, non seulement en beurre mais de plus en plus en divers produits laitiers. Le beurre salé ou non salé devient un produit d’appel.
