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De la plantation à la dégustation,

réussir la culture des fruits à noyau

Les fruits à noyaux doivent être cultivés avec soin. Humidité du sol, choix du sujet porte-greffe, mécanisme de fécondation… ne sont que quelques-uns des critères qu’il convient de prendre en compte au moment de poser ses choix. Ces quelques conseils vous permettront de tirer pleine satisfaction de votre verger.

Temps de lecture : 14 min

Dans la première partie de cet article (lire notre édition du 21 avril), nous avons fait une présentation générale des fruits à noyau. Ensuite ont été présentées les trois espèces les plus frileuses dont la culture ne réussira en Belgique qu’à condition de leur choisir un emplacement bien protégé des vents froids du Nord et de l’Est, ainsi que des gelées tardives printanières. Nous envisageons ici les trois groupes de fruits à noyau bien adaptés à notre climat : les cerisiers, les prunelliers et les pruniers. Rappelons toutefois que comme toutes les espèces à noyau, ces arbres redoutent, à des degrés variables, une forte humidité du sol, même pendant une courte période.

Les cerisiers, griottes, bigarreaux et guignes : attention à l’humidité

Les cerises que nous consommons appartiennent à plusieurs espèces botaniques différentes qui ont des exigences différentes en ce qui concerne les caractéristiques du sol et dont le mécanisme de fécondation des fleurs varie. Il faudra en tenir compte avant de planter, si on veut réussir la culture de cerisiers.

En simplifiant un peu, on distingue quatre groupes (avec quelques sous-groupes…) de cerises : les griottes, les cerises proprement dites, les bigarreaux et les guignes.

Les griottes sont des cerises molles, de calibre petit ou gros selon les variétés, à chair rouge clair ou rouge foncé très juteuse dont le goût est acidulé. Elles appartiennent à l’espèce Prunus cerasus, un petit arbre à couronne globuleuse composée de très nombreux rameaux fins retombants.

Les cerises proprement dites ont aussi une chair molle, rouge plus ou moins clair, mais de goût moins acide que chez les griottes. Pour les botanistes, il s’agit de Prunus X acida, un hybride entre Prunus cerasus et Prunus avium, le merisier. L’arbre a des caractéristiques intermédiaires entre celles des deux parents. Certaines griottes de teinte rouge clair sont parfois considérées comme étant des cerises : par exemple les Griottes de Montmorency.

Les bigarreaux sont des cerises de gros calibre à chair ferme claire ou colorée, à goût sucré et aromatique ; les guignes sont un peu plus petites ; leur chair est molle, sucrée et aromatique. Ces deux types appartiennent à l’espèce Prunus avium, le merisier de nos forêts. C’est un arbre de grande vigueur, à cime ovoïde, dont la ramure se compose de branches fortes peu nombreuses.

Plusieurs autres espèces du genre Prunus produisent des petits fruits comestibles noirs ou rouges ressemblant à des cerises, par exemple la « cerise de Sainte-Lucie » (Prunus mahaleb) utilisé comme sujet porte-greffe faible sur les sols calcaires secs, ou la « cerise de Nankin » (Prunus tomentosa), un petit arbuste ornemental, et d’autres encore.

La tolérance des cerisiers à l’humidité du sol diffère selon les espèces : elle est bonne pour Prunus cerasus, moyenne pour Prunus X acida et faible pour Prunus avium : des sols mal drainés doivent absolument être évités pour ce dernier. Un sol profond est souhaitable pour tous les cerisiers.

Les cerisiers peuvent être cultivés en différentes formes selon le sujet porte-greffe utilisé : buissons basse-tige, demi-tige ou haute tige, qui demandent un espace libre de respectivement 25 à 30 m², 50 m² et 100 m². Un bon éclairement de la couronne et une bonne aération sont indispensables. La conduite des bigarreaux et des guignes en espalier n’est pas conseillée parce que la ramure tend à se dégarnir. Les cerises vraies et les griottes peuvent être cultivées en palmette « à la diable ».

Actuellement, la culture des cerisiers dans les jardins se heurte à deux problèmes majeurs : les dégâts par les oiseaux (merles, étourneaux, etc.) contre lesquels seule la pose de filets est efficace, mais difficile ou impossible en raison de l’ampleur de certains arbres, et les infestations de la mouche de la cerise (Rhagoletis cerasi), qui peut certaines années toucher la totalité des fruits. La pose en mai, dans la ramure, de pièges englués munis d’une capsule de phéromone est la seule méthode de lutte possible chez les amateurs.

Chez les cerisiers, le mécanisme de fécondation des fleurs diffère selon les variétés, et il faut en tenir compte lors de l’achat des arbres. Chez les variétés traditionnelles de bigarreaux et de guignes, la présence d’une autre variété est nécessaire, et il n’y a pas toujours réciprocité. Quelques variétés nouvelles de bigarreaux sont totalement ou partiellement auto-fertiles ; c’est également le cas de la plupart des variétés de griottes. Les cerises sont partiellement auto-fertiles, mais la présence d’une autre variété pollinisatrice est conseillée. Les pépiniéristes qui adhèrent à la charte de qualité « Certifruit » disposent de tableaux d’information à ce propos.

Quelques variétés anciennes et récentes

Bigarreaux autostériles (= à polliniser) :

– hâtifs = ‘Burlat’, ‘Napoléon’;

– de moyenne saison = ‘Castor’, ‘Star’, ‘Van’;

– tardifs = ‘Hedelfinger Riesen’, ‘Kordia’, ‘Regina’, ‘Schneiders’.

Bigarreaux auto-fertiles : ‘Lapins’, ‘Stella’, ‘Sunburst’, ‘Sylvia’.

Guigne auto-fertile : ‘Early Rivers’, hâtive et bonne pollinisatrice.

Griotte claire à polliniser : ‘Montmorency’, de moyenne saison.

Griottes foncées auto-fertiles : ‘Kelleriis’, de moyenne saison ; ‘du Nord’, ‘de Schaerbeek R.G.F.’, tardives.

Cerises vraies à polliniser : ‘Anglaise hâtive’, ‘Reine Hortense’, hâtive ; ‘Belle Magnifique’, mi-tardive.

Cette liste n’est qu’une suggestion ; il existe un grand nombre de variétés régionales anciennes ; l’existence de synonymes et d’erreurs de dénomination compliquent encore les choix. Citons, par exemple : cerise ‘Belle Magnifique’ = ‘Belle de Spa’ = ‘Belle de Chatenay’ = ‘Belle de Sceaux’… Les bigarreaux ‘Hedelfinger Riesen’ et ‘Schneiders’ sont souvent confondus entre eux…

En fonction de leurs caractéristiques les différentes familles de cerises se prêtent à une multitude d’usages : comme fruits frais pour les bigarreaux juteux et croquants pendant l’été ; en jus, en marmelades et en confitures pour les cerises vraies, les griottes et les guignes ; macérées dans de l’alcool pour les cerises vraies ; sans oublier la kriek, bière lambic additionnée de jus de griottes ‘de Schaerbeek’ et refermentée ; et le kirsch ou « kirschwasser », alcool produit à partir de fruits de merisiers.

Les prunelles : à déguster après une gelée automnale

Arbres très épineux et de petite taille, les prunelliers sont rarement cultivés dans les jardins fruitiers. On les trouvera principalement à l’état spontané dans des friches, ou plantés dans des haies mixtes ; ils se plaisent sur tous les types de sols sauf très humides.

Au printemps, leur floraison abondante est d’autant plus remarquable qu’à cette période la nature ne présente encore que quelques plantes montrant des signes d’activité. Les insectes butineurs apprécieront d’autant plus le pollen et le nectar que les prunelliers leur apportent.

L’abondance de la fructification dépend des conditions climatiques pendant la floraison. Elle devrait rarement être importante si l’on en croit la météorologie populaire, puisque la floraison des pruneliers (en wallon liégeois « L’florihaye des neures spennes ») est une période froide, humide et venteuse.

Les fruits sont récoltés à maturité, ou mieux après une gelée d’automne, qui aura atténué leur astringence, pour différents usages en cuisine ou en médecine populaire ; le jus et les feuilles peuvent être des teintures pour des textiles végétaux. Faute de gelées en automne, on pourra y substituer un passage rapide des prunelles au congélateur.

Le prunellier a parfois été utilisé comme sujet porte-greffe nanifiant pour les pruniers dans des régions où l’hiver est très rude. La dureté de son bois complique le greffage. Les prunelliers se multiplient par prélèvement de drageons ou par semis de noyaux au printemps, après stratification dans du sable humide.

Les pruniers : un choix varié pour le plaisir du palais

Plusieurs espèces de pruniers européens sont productrices de fruits comestibles, dont l’aspect (forme, calibre, couleur) et le goût peuvent être très différents, de même que les caractéristiques générales des arbres (forme de la couronne, dimensions des feuilles). Leur classification fait l’objet de controverses entre les botanistes, et l’existence d’hybrides interspécifiques y ajoute encore un peu de complexité.

Pour les horticulteurs et les consommateurs, on peut subdiviser les prunes en quatre groupes. Nous n’envisagerons pas ici les prunes dites « americano-japonaises » à gros fruits sphériques fragiles dont la culture exige des conditions climatiques plus favorables au printemps et en été que celles que la nature nous offre.

On distingue :

– les prunes « vraies », fruits arrondis ou ovales larges, à épiderme de teinte variée : jaune, rouge, bleue, violette ;

– les Reines-Claudes, fruits sphériques de calibre moyen ou gros, à épiderme de teinte variée : jaune, verte, pourpre ;

– les mirabelles, petits fruits arrondis, à épiderme jaune marqué de rouge ;

– les quetsches, fruits fusiformes de teinte jaune-vert, ou généralement bleue-violette.

Toutes ont une chair verte ou parfois vert-jaunâtre. Le noyau est libre ou adhérent ; il est parfois utilisé pour l’identification des variétés.

Le mécanisme de fécondation des fleurs des pruniers diffère selon les variétés, et il est important d’en tenir compte lors de l’achat des arbres. Certaines variétés sont auto-fertiles : un arbre isolé se suffit à lui-même. D’autres variétés sont autostériles : elles demandent la présence d’une autre variété fleurissant au même moment, et qui peut être soit auto-fertile, soit autostérile avec fécondation réciproque (= croisée). Les tableaux de fécondation édités par « Certifruit » précisent les possibilités d’association de variétés.

Les pruniers sont à cultiver en buisson à axe central en basse-tige, demi-tige ou haute tige. II convient de leur attribuer un espace suffisant qui assurera un bon éclairement et une bonne ventilation dans la ramure : 30 m² en basse-tige et 75 à 100 m² en demi- et haute tige. Les sujets porte-greffe utilisés en Belgique sont le plus souvent ‘Saint-julien A’ (ou ‘Black Damas C’) en basse-tige, ‘Brompton’ ou ‘Myrobolan’ pour les demi- et haute tige. Un nouveau sujet porte-greffe français de très faible vigueur dénommé ‘Ferlenain’ (= P 2038) pourrait permettre la culture intensive de pruniers. Son adaptation à nos conditions de culture est encore à confirmer.

L’assortiment variétal de prunes proposé par nos pépinières varie de 15 à 30, dont la maturité va de fin juillet à mi-octobre. Elles sont pour la plupart anciennes et leur comportement est bien connu. Quatre d’entre elles sont diffusées sous le label ‘R.G.F. Gembloux’ ; elles ont été sélectionnées pour leur robustesse et leur bonne tolérance envers les principales maladies, leur qualité organoleptique et leur diversité d’usages. Ce sont, par ordre de maturité :

– ‘Belle de Thuin’, gros fruits ovales vert-jaune, 2ème moitié d’août, à féconder par ‘Prune de Prince’ ;

– ‘Wignon’, fruit ovale de calibre moyen, rose-pourpre, 2ème moitié de septembre, auto-fertile ;

– ‘Sainte-Catherine’, fruit fusiforme de calibre moyen, jaune-verdâtre, septembre-octobre, auto-fertile ;

– ‘Prune de Prince’, petit fruit sphérique bleu-foncé, fin septembre, auto-fertile.

Parmi les variétés traditionnelles de notre pays, citons :

– les prunes vraies ‘Opal’ pour fin juillet, ‘Bleue de Belgique’, ‘Queen Victoria’ et ‘Monsieur hâtif’ pour la mi-août, ‘Belle de Louvain’ pour la fin août et ‘Anna Späth’ pour septembre ;

– les Reines-Claudes ‘d’Oullins’ pour fin juillet, ‘d’Althan’=’Conducta’ pour mi-août ;

– la mirabelle ‘de Nancy’, de meilleur calibre que sa cousine ‘de Metz’, à récolter vers le 15 août ;

– les quetsches ‘double’=’d’Italie’=’de Liège’ pour début septembre, et ‘simple’=’de Namur’ après la mi-septembre.

Comme on le voit, le choix est varié, et en cherchant un peu il est possible de trouver d’autres perles rares qui agrémenteront le palais comme fruits frais, en marmelades ou en confitures. N’oublions pas, après un repas copieux, de boire (avec modération, bien sûr !) un alcool de mirabelles ou de quetsches que l’Alsace, le Luxembourg, l’Allemagne et tous les pays allant jusqu’à la Mer noire produisent selon un savoir-faire ancestral.

Quelques conseils pour réussir

Réussir la culture d’espèces fruitières à noyau peut apporter aux jardiniers bien des satisfactions à condition de tenir compte d’une série de conseils qui suivent.

 Avant de planter : le choix de l’emplacement

Pour les espèces frileuses (abricotier, amandier et pêcher), un emplacement bien ensoleillé et abrité des vents du Nord et de l’Est est indispensable.

Pour toutes les espèces, l’emplacement doit être bien ventilé et il doit permettre l’écoulement de l’air humide, le grand ennemi des fruits à noyau. Les fonds sont à éviter.

Pour toutes les espèces, un sol léger ou moyennement compact, filtrant, c’est-à-dire qui ne retiendra pas un excès d’eau est indispensable.

Pour toutes les espèces, chaque arbre doit disposer autour de lui d’un espace libre suffisant qui lui assure un bon éclairement et une bonne ventilation.

 Avant de planter : le choix du matériel végétal

Le sujet porte-greffe doit être choisi en fonction de la texture et de l’humidité naturelle du sol.

Pour les cerisiers, selon le volume que l’on veut donner à l’arbre, on choisira un SPG réellement nanifiant (par exemple ‘GiSelA 5’), semi-vigoureux (par exemple ‘Damil’, ‘Colt’ ou MaXMa 14’), ou vigoureux (un merisier). Les autres espèces à noyau seront généralement greffées sur un prunier, semi-vigoureux (par exemple ‘Saint-Julien A’) ou vigoureux (‘Brompton’ ou ‘Myrobolan’). Le prunellier se cultive sur ses propres racines.

Il est regrettable que le sujet porte-greffe soit rarement mentionné sur l’étiquette d’un arbre. C’est pourtant lui qui détermine le comportement de l’arbre : sa vigueur, sa fertilité, sa longévité, son adaptation aux caractéristiques du sol, sa résistance à certains bio-agresseurs…

Pour la conduite en buisson basse-tige, Il est préférable de choisir des arbres ramifiés plutôt que des scions d’un an, et dont les ramifications sont implantées avec un angle ouvert qui évitera l’arrachage de ces futures charpentières. Ceci vaut aussi pour les arbres-tiges.

Le choix des variétés doit tenir compte du mécanisme de fécondation des fleurs, qui a déjà été évoqué. Il est possible de planter un seul arbre s’il est auto-fertile : c’est le cas des pêchers et des griottiers, de certaines variétés d’abricotiers, d’amandiers, de bigarreaux et de pruniers. Dans tous les autres cas, il faudra associer un pollinisateur compatible qui fleurit en même temps.

 Pendant la culture : apporter les soins appropriés

Toutes les espèces à noyau n’apprécient guère la taille. Elles redoutent les interventions à la scie parce que les plaies importantes se cicatrisent mal et que les ablations de grosses branches créent un déséquilibre physiologique entre la ramure et le système racinaire qui se traduira par des écoulements de gomme, signe d’un « mal-être » de l’arbre.

La taille des petites branches se fera de préférence à une période où la cicatrisation est rapide : par exemple juste après la récolte ou juste avant le départ de la végétation, et par temps sec. Après quoi un traitement fongicide est souhaitable.

Les premières années, le désherbage manuel du sol sous les arbres est indispensable.

La fumure des espèces à noyau sera semblable à celle des espèces à pépins : un engrais organique en début d’hiver et un engrais minéral N+P+K+Mg+S avant la floraison, avec éventuellement un complément d’azote en juillet. Pendant la belle saison, sur le sol, un mulch de matière organique brute permettra d’éviter son dessèchement et le développement d’adventices.

La lutte contre les ravageurs se focalisera chez toutes les espèces contre les pucerons, chez les cerisiers contre la mouche de la cerise (Rhagoletis cerasi) et chez les pruniers contre le carpocapse (= ver de la prune : Cydia funebrana).

Parmi les nombreuses maladies cryptogamiques ou bactériennes qui peuvent affecter toutes les espèces à noyau, il faut citer la bactériose (Pseudomonas mors-prunorum) à combattre par un traitement au cuivre pendant la chute des feuilles. Chez les pêchers, la cloque doit être combattue préventivement : avant la floraison par un traitement au cuivre, et après la floraison avec un fongicide moins agressif pour la végétation.

Manipuler les fruits avec douceur

Les fruits à noyau (à l’exception des amandes) ont une chair tendre et fragile qui justifie de les cueillir en début de matinée, de les manipuler avec douceur et de les placer rapidement dans un local frais ou sous une bâche.

Comme tous les fruits d’un même arbre n’ont pas une maturation simultanée, il convient de récolter en plusieurs passages espacés de 3 à 4 jours en se basant sur la coloration, la fermeté de la chair, et, pour les pêches, la perte du duvet.

Les cerises sont des fruits dits « non climactériques », ce qui signifie qu’une fois détachées de l’arbre, leur maturation s’arrête et elles entrent dans une phase de sénescence qui se traduit par une perte d’eau et un ramollissement de la chair ; leur qualité gustative ne s’améliore pas, elle se dégrade. Les cerises doivent donc être cueillies à maturité optimale, puis consommées rapidement. On les cueillera avec le pédoncule pour éviter la perte de jus, et on évitera de casser les bouquets de mai, puisqu’ils continuent à assurer la fructification des prochaines années.

Les amandes se récoltent soit en été « en vert » lorsque l’amandon est déjà bien formé, soit en automne « en sec » à partir du moment où le fruit s’ouvre et commence à tomber.

Les autres espèces à noyau sont dites « climactériques », ce qui signifie que les fruits cueillis continuent à mûrir pendant quelques jours.

Les pêches sont placées en plateaux contenant une plaque alvéolée qui évite que les fruits se touchent.

Les prunes sont cueillies si possible avec le pédoncule qui prolongera leur conservation, et la pruine recouvrant l’épiderme. Elles sont mises en plateaux en deux couches de 6 à 8 cm.

La maturité des abricots se reconnaît à l’arôme qu’ils dégagent ; on les place en plateaux comme les prunes.

Ir. André Sansdrap

Wépion

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