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La commission avance sur un plan d’action

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La commission a ouvert jusqu’au 26 août une consultation publique sur l’élaboration d’un plan d’action pour la gestion intégrée des nutriments, qui doit contribuer à atteindre l’objectif fixé par les stratégies « De la ferme à la table » et « Biodiversité 2030 « de réduction de 50 % des pertes de nutriments, tout en veillant à ce que la fertilité des sols ne se détériore pas » ce qui impliquera de réduire d’au moins 20 % l’utilisation d’engrais.

En Europe, les coûts environnementaux globaux de la pollution par les nutriments sont estimés entre 70 milliards et 320 milliards € par an par la commission.

Le futur plan d’action devrait aider les États membres à adapter leurs pratiques agricoles, leurs processus de production alimentaire, leurs pratiques de gestion des déchets, le traitement des eaux usées, la protection de la qualité de l’air et le recyclage des nutriments en particulier dans les zones déjà en excédent, précise la commission européenne.

L’objectif sera également de stimuler les marchés des nutriments récupérés.

Un rapport, conclut que l’outil de durabilité des exploitations agricoles pour les nutriments (FaST) qui va être déployé dans le cadre des plans stratégiques de la nouvelle PAC à partir de 2023 devrait fournir des conseils standardisés et cohérents aux agriculteurs sur l’utilisation des engrais.

FaST, un outil déployé en 2023

Cet outil numérique d’aide à la décision qui peut être utilisé sur des smartphones, des tablettes et des ordinateurs devrait permettre de couvrir correctement les céréales, le maïs, les légumineuses, les cultures industrielles et les prairies en monocultures intensives ou en rotations (dans une certaine mesure également l’agriculture biologique) dans les zones climatiques méditerranéennes, atlantiques et continentales ainsi que le bétail dans les mêmes zones climatiques.

Par contre, l’étude montre que les autres cultures (essentiellement les cultures ligneuses comme la vigne, les amandiers et les arbres fruitiers) sont plus difficiles à modéliser en raison des facteurs hors intrants qui influencent le rendement.

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