les chars calcinés envahissent l’écran
tous les soirs, au chaud en soupant
déjà, je m’habitue, je soupire…
Ne vois-tu rien venir.
Les enfants en pleurs, les soldats mutilés,
les écoles, les maisons brûlées.
Actuel… pas de nos pères des souvenirs.
Ne vois-tu rien venir.
La Norvège relève son niveau
d’alerte, des drones, d’en haut
guettent le gaz, notre avenir…
Ne vois-tu rien venir.
La Russie se fiche de la faim
du peuple tunisien, du somalien
Elle serre le poing… gémir…
Ne vois-tu rien venir.
C’est encore si loin l’Ukraine,
Je ne manque de rien, quelle veine
Mais, je vois les prix bondir !!!
Ne vois-tu rien venir.
Si, Anne… et je n’ose y penser.
Et si ici, l’histoire s’accélérait, se répétait.
Ce prénom Adolphe et maintenant… Vladimir
