La start-up annonce avoir conduit des essais lui permettant d’atteindre un rendement de 1.117 quintaux par hectare et par an, sans précision sur le nombre d’étages de culture et de récoltes par an. Selon des chercheurs américains, le potentiel de la culture de blé indoor s’établirait entre 7.000 et 19.000 quintaux par hectare et par an, sur 10 étages et jusqu’à cinq récoltes par an. Soit 220 à 600 fois le rendement moyen mondial estimé à 32 q/ha. Ils estiment que ce mode de culture « consomme moins de terre arable, serait indépendant du climat, réutiliserait davantage d’eau, se protégerait des maladies et ravageurs, et n’aurait pas de pertes de nutriments dans l’environnement ». En raison du coût énergétique élevé de l’éclairage artificiel et des capitaux requis, il est toutefois « peu probable qu’il soit économiquement viable aux prix de marché actuels ».
