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Prioriser la hausse de production

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Alors que la pandémie de Covid-19, la crise climatique et la guerre en Ukraine ont mis en lumière la vulnérabilité des systèmes alimentaires de l’UE, l’eurodéputée Marlene Mortler appelle l’UE à augmenter tout d’abord ses capacités productives, d’améliorer les canaux de distribution grâce aux chaînes d’approvisionnement et de sécuriser les ressources alimentaires.

Elle s’insurge du gel des terres fertiles et des objectifs de la stratégie « de la ferme à la table » visant à réduire de 50 % l’utilisation de pesticides et de 20 % l’utilisation d’engrais d’ici 2030. « Ce sont des décisions irresponsables dans le contexte actuel de crise de l’approvisionnement et de hausse de l’inflation », prévient-elle.

De plus, la commission doit, selon elle, mobiliser tous les moyens pour garantir le bon fonctionnement du marché intérieur de l’UE et éliminer tous les obstacles non tarifaires dans le secteur agroalimentaire, y compris les goulets d’étranglement dans les transports. Elle appelle également Bruxelles à prendre des mesures ciblées de soutien aux agriculteurs afin d’atténuer les effets de la flambée des prix des engrais.

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Farm Europe appelle à refonder l’ambition agricole européenne

Economie À l’occasion du Global Food Forum, qui s’est tenu les 12 et 13 mai à Jodoigne, Yves Madre, cofondateur du cercle de réflexion Farm Europe et ancien conseiller principal du commissaire européen à l’Agriculture Dacian Ciolos, a dressé un état des lieux sans détour de l’agriculture européenne. À l’heure où se profilent les discussions budgétaires et la réforme de la Pac, il a plaidé pour une stratégie claire, ambitieuse et collective, afin de redonner sens et cohérence aux politiques agricoles de l’UE.
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