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Températures élevées et déficit hydrique

n’ont pas épargné le maïs

Temps de lecture : 2 min

Comme en Basse et Moyenne Belgique (lire notre édition du 5 janvier), l’année 2022 a été marquée par des contrastes importants dans de nombreuses régions agricoles du sud du pays. Les températures (très) élevées ainsi que le déficit hydrique ont fortement perturbé les levées et la croissance du maïs, le développement des épis ainsi que l’évolution de la maturité du maïs fourrage en fin de saison.

Malheureusement, les essais variétaux n’ont pas été épargnés par ces conditions climatiques difficiles. Fin juin, certains essais ont déjà été écartés suite à des mauvaises levées et hétérogénéités dues au stress hydrique. Par la suite, d’autres essais impactés par ces conditions climatiques difficiles n’ont pas pu être valorisés. Après la récolte, seuls les essais répondant à divers critères de validation ont pu être valorisés.

Au final, les différentes synthèses 2022 reposent sur des essais récoltés à une teneur en matière sèche plus élevée qu’habituellement (32 à 38 %) avec des valeurs dépassant souvent, comme dans la pratique, 38 à 40 % de matière sèche. L’évolution vers la maturité du maïs fourrage a été exceptionnellement rapide avec des évolutions de l’ordre de 5 à 6 % (parfois 7 %) de matière sèche par semaine. Ces fortes progressions étaient dues aux conditions climatiques très chaudes survenues alors que les plantes étaient déjà en stress hydrique depuis le début de l’été.

Bien souvent, à la fin août, la moelle des tiges était déjà bien desséchée alors que le grain n’était pas encore à maturité. Bien que la matière sèche de la plante totale était déjà à environ 35 – 36 % de matière sèche, beaucoup d’agriculteurs ont attendu afin d’avoir un grain mûr. De plus, les conditions caniculaires n’étaient pas favorables à la confection et la bonne conservation des silos.

Pour l’analyse et l’interprétation des chiffres présentés dans les différents tableaux de résultats, il est donc important de prendre en compte cette situation exceptionnelle de l’année 2022. Il est également nécessaire de juger les variétés en analysant aussi les résultats pluriannuels étant donné que la synthèse de l’année n’est établie que sur trois lieux.

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