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Un argument industriel

plus que sanitaire

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Dans les voix de la terre du sillon du 19 janvier, un lecteur s’insurge à juste titre du critère « cellules » dans le lait. Depuis des décennies, les laiteries pénalisent systématiquement les producteurs dont le lait contient « trop » de cellules. Selon mes informations, il semblerait que la présence de cellules diminuerait le rendement horaire de la filtration du lait. Il faudrait donc voir plus un argument industriel que sanitaire à cette pénalité. Évidemment, cela permet en plus de payer la matière première moins cher. De toute façon, le lait est d’abord pasteurisé avant d’être traité, donc le risque supposé de contamination est nul.

Dans les années 60-70, je me souviens que c’est un camion de St Albert de Ciney qui s’occupait du ramassage des cruches de lait, passées au refroidisseur. Elles partaient à la laiterie sans respecter la chaîne du froid. La laiterie traitait pourtant le lait. Il n’y avait pas plus d’intoxications qu’actuellement.

Il y a quelques décennies, un taureau anglais reproduisait des génisses dont le lait contenait peu de leucocytes, malheureusement, elles étaient plus sensibles aux infections, ce qui entraînait sans doute l’utilisation d’antibiotiques…

Je vous laisse donc sur ces réflexions.

Etienne Matagne, Bonneville.

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