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Abattoir liégeois cherche

homologue wallon

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Voir un abattoir « faire la une » est rarement réjouissant… Généralement, cela survient dans les cas, heureusement rares, de non-respect du bien-être animal et de dérives dans le traitement des animaux. Quelques fois, c’est la fermeture d’une infrastructure qui est évoquée.

Mais le week-end dernier, une fois n’est pas coutume, c’est l’inauguration d’un nouvel abattoir qui a entraîné le déplacement de la presse francophone en province de Liège, à Dalhem. Là, un bâtiment de 400 m², adossé à la ferme Hossay et géré par cette dernière, permet d’abattre jusqu’à 1.000 volailles par semaine. Avec le soutien de la province de Liège, l’abattoir accueille les volailles de la ferme familiale, mais aussi celles d’autres éleveurs et de particuliers.

La construction d’une telle infrastructure, avec le soutien des pouvoirs publics, est suffisamment rare que pour être soulignée. Elle permet aux éleveurs liégeois de faire abattre leurs poules, dindes, canards… au sein même de province. Alors qu’auparavant, ils devaient se rendre à Bertrix ou dans le Namurois… Pour les éleveurs, cette avancée est synonyme de trajets plus courts. Avec, à la clé, de précieux gains de temps et d’argent mais aussi une nette amélioration du bien-être animal.

Les éleveurs wallons, toutes espèces confondues, ne cessent de le répéter : la présence d’abattoir de proximité est essentielle pour assure une production animale qualitative. D’une part, comme évoqué ci-dessus, le bien-être du bétail s’en trouve largement accru (temps de transport réduit, cadence d’abattage inférieure par rapport aux grandes structures…). D’autre part, cela encourage le développement des productions de proximité et les circuits courts, ceux-là même que promeuvent nos hommes et femmes politiques depuis plusieurs années.

Les objectifs des uns et des autres se rejoignent. Il reste désormais à doter le monde agricole des outils adéquats et – surtout ! – à en assurer la pérennité. Gageons, à ce titre, que l’exemple liégeois inspire d’autres provinces et, pourquoi pas, d’autres niveaux de pouvoir. L’élevage wallon ne pourra qu’en sortir plus fort, tant en termes de qualité que de valeur ajoutée.

J. Vandegoor

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