Indications géographiques et contingents d’importations
Parmi les principaux points de blocage des discussions figurent les contingents d’importation tarifaires sur les produits agricoles et les indications géographiques (mais aussi l’énergie, les matières premières, les services, les investissements ou le mouvement des personnes).
Pour l’instant, la commission européenne a proposé à l’Australie un contingent d’importation de 24.000 tonnes de viande bovine, de 20.000 tonnes de viande ovine, 8.000 tonnes de poudre de lait écrémé ou encore 5.000 tonnes de beurre, le tout à droits de douane nuls.
L’Australie insiste auprès de l’UE pour pouvoir continuer à utiliser le nom de certaines appellations (prosecco, feta, parmesan et pecorino notamment) alors que l’UE a soumis à l’Australie une liste de plus de 400 indications géographiques à protéger. La balle est dans le camp australien, qui pourrait toutefois prendre plusieurs semaines avant de revenir vers l’UE.
