Gagner 30 jours de décisionnel en élevage laitier, c’est une petite révolution pour le secteur. C’est la première promesse de la valorisation des données récoltées en ferme par l’intelligence artificielle (IA). Léonard Théron, Dr vétérinaire et co-fondateur de la start-up Rumexperts, se plaît à qualifier l’outil de stéthoscope numérique de l’exploitation. C’est l’un des exemples concrets où l’IA est mise au service de l’agriculture réelle. Rencontre.
Si l’agriculture est avant tout productrice de matières premières, elle est aussi, grâce à l’innovation – et la digitalisation de surcroît –, grande émettrice de données. En élevage, celles-ci sont encore souvent sous-valorisées par l’agriculteur. Léonard Théron : « Au cours de ma carrière, je suis allé dans de nombreuses fermes où l’ensemble des données relatives aux animaux reçues par l’éleveur se trouvait religieusement dans le...
Article réservé aux abonnés
Accédez à l'intégralité du site et recevez Le Sillon Belge toutes les semaines
Economie
La Cour des comptes estime que l’Office national de sécurité sociale (ONSS) manque d’effectifs d’inspection pour contrôler correctement le respect des réglementations en matière de travail occasionnel en agriculture et horticulture. Ce qui n’est pas sans incidence financière sur les recettes de la sécurité sociale.