
Pour rappel, une interdiction d’utilisation d’un produit phytopharmaceutique pour des raisons de santé est normalement rapidement suivie de la publication d’un règlement européen qui réduit la limite maximale résiduelle (LMR) à 0,01 mg/kg (limite de détection).
Dans le cas présent, en raison de la contamination historique qui a touché les entrepôts où était utilisé ce produit, les États membres et la Commission européenne ont consenti à emprunter, exceptionnellement, la piste d’une LMR temporaire (LMRt). Le 9 février 2021, celle-ci a été fixée à 0,4 kg/mg, pour une application dès le 2 septembre 2021, suite à l’adoption du Règlement 2021/155.
Une LMR temporaire en baisse
Au cours des dernières années, chaque intervenant de la Potato Value Chain en Belgique s’est engagé à assurer la sécurité alimentaire des consommateurs en participant au plan d’échantillonnage des résidus de Cipc mis en place par Belgapom. L’objectif de cette campagne était de réduire au maximum la présence potentielle de cette matière active dans les hangars de conservation de pommes de terre.
Quelques cas positifs… mais inférieurs à la nouvelle LMRt
Au cours de la saison 2022-2023, 146 échantillons ont été prélevés. La majorité de ceux-ci (94,5 %) ne contenait aucun résidu de Cipc. Seuls 5 % des échantillons étaient positifs, avec des résidus variant entre 0,056 et 0,25 mg/kg, soit tous inférieurs à la LMRt de 0,35 mg/kg.
Ces résultats montrent que les résidus dans les hangars belges continuent à diminuer chaque année.
Davantage d’échantillons, au bénéfice des producteurs
Belgapom constate néanmoins qu’il n’a pas été possible, l’année passée, d’atteindre l’objectif de 220 échantillons nécessaire à la bonne réalisation du plan d’échantillonnage.
