Certaines terres doivent encore être défanées, et celles qui le sont prennent parfois du temps pour montrer un décrochage suffisant tiges – tubercules.
Quelques conseils de mise en conservation
En cette année avec des creuses – parfois avec cœur humide –, des pourritures humides (Ex-Erwinia) et plus rarement du mildiou (pourriture sèche), l’enjeu principal, c’est de sécher rapidement les pommes de terre, surtout si vous rentrez des pommes de terre crottées (ce qui est rarement le cas actuellement). Il faut sécher sans trop refroidir afin de permettre à vos tubercules de cicatriser au plus vite et aux mieux.
Les températures des tubercules que l’on arrache actuellement sont « élevées » : 20,5 ºC dans la butte lundi en fin d’après -midi, 17,3 ºC mardi matin dans une parcelle de Gembloux. Couplées à des températures plus fraîches la nuit, les conditions sont idéales pour à la fois refroidir (sans descendre trop bas puisque les tubercules sont « chauds ») et sécher.
N’oubliez pas que les courants d’air (naturels ou provoqués) dès la première benne rentrée sont essentiels. Laissez les portes grandes ouvertes, les volets d’entrée d’air ouverts, ventilateurs mobiles placés devant le tas.
En cas de lots à problèmes, dès qu’il y aura des températures extérieures plus froides, l’usage d’un canon à chaleur pourrait être utile.
Laissez les trains de pulvé ou les basses au champ, pour peu que vous ayez constaté des eaux stagnantes n’importe quand, soit en milieu d’été (fin juillet début août), soit à la fin (septembre).
Rien ne sert de rentrer « de la misère » en cette saison de stockage qui commence.
, le 3 octobre
